La Bolivie regorge de paysages extraordinaires et préservés. Je rêvais de découvrir l’Amazonie depuis toute petite et la Bolivie est le pays le moins cher pour le faire. Aussi, il offre l’opportunité de gravir un sommet à plus de 6000 mètres d’altitude tout en pratiquant l’alpinisme. Enfin, il abrite le plus grand désert de sel au monde, le Salar d’Uyuni. Vous l’aurez compris, autant de bonnes raisons de visiter la Bolivie.
Nous ne sommes restés que dix-neuf jours mais je recommande une petite semaine supplémentaire pour profiter pleinement de ce que le pays a à offrir. Découvrez maintenant mon itinéraire pour trois petites semaines de voyage.
Sommaire
Informations pratiques pour voyager en Bolivie
🪪 Le visa est gratuit pour les séjours de moins de 90 jours pour les Français, les Belges, les Suisses et les Canadiens. ✈️ Nous avons traversé la frontière terrestre du Pérou jusqu’en Bolivie en passant par le lac Titicaca. 🕐 Il y a 6h de moins en été et 5h de moins en hiver par rapport à la France. 🍃 La période optimale pour visiter la Bolivie est d’avril à octobre pendant la saison sèche. Attention, au mois de juin, les températures avoisinaient les -20 degrés dans le Salar d’Uyuni. 💉 Aucun vaccin n’est obligatoire pour aller en Bolivie. Voici en revanche la liste des recommandations. 💳 Les meilleures banques pour retirer sans frais avec nos cartes Boursorama et Fortuneo étaient BCP, Banco Unión, Banco Fie & Banco Bisa. Attention à ne pas accepter la conversion car le taux de change n’est pas bon. Retirez toujours en devises locales ! ☎️ L’indicatif du pays est le +591. Le meilleur opérateur en Bolivie est Entel. En effet, le réseau est particulièrement bon dans les endroits reculés. On peut acheter une carte SIM dans des boutiques de téléphonie ou même des supérettes. 💰 La monnaie est le Boliviano (BOB). 1€ = 8 BOB. Nous avons dépensé environ 1000€/pers pour un mois de voyage, sans compter les billets d’avion. 🚌 En Colombie, on se déplace principalement en bus. On peut acheter son billet directement à la gare routière avant le départ, sur internet (Busbud, Redbus), à la réception de son hôtel ou dans une agence de voyage. Le plus économique est bien entendu de se déplacer à la gare soi-même. |
La paz, capitale administrative de la Bolivie


La paz est installée sur le plateau de l’Altiplano, dans les Andes, à plus de 3 500 mètres d’altitude. Ce n’est pas la capitale constitutionnelle du pays mais c’est quand même la capitale administrative la plus haute du monde. On aime ou on déteste ; bien souvent il n’y a pas de demi-mesure.
Que faire à La Paz ?
- Visiter la Vallée de la Luna. Pour se faire, il faut prendre le téléphérique jusqu’à Libertador. Là, vous trouverez le bus qui s’y rend, direction Mallasa. L’entrée coûte 15 bolivianos (1,9€). Il faut prévoir une à deux heures pour la visite.
- Aller jusqu’à la place centrale Murillo et son horloge inversée.
- Assister à un spectacle de rue ou goûter de la street-food sur la place San Francisco.
- Déambuler au marché aux sorcières. Il s’agit en fait de quelques boutiques éparses où l’on trouve des fœtus de lamas et autres bizarreries, utiles pour performer des rituels selon les croyances locales.
- Prendre le téléphérique jusqu’à El Alto. On obtient alors une superbe vue sur la ville et on peut admirer le barrio Chualluma, le plus coloré de la ville.


- Prendre de la hauteur au mirador Kili Kili.
- Assister à un spectacle de Cholitas wrestling. Il s’agit de combats de lutte entre femmes, le tout bien évidemment très surjoué. C’est 50 bs (6,3€) tous les dimanches de 17h à 19h près de l’arrêt de téléphérique Faro de Murillo/Tiquira.
- Manger à Cocina Popular, un restaurant gastronomique avec entrée-plat-dessert-boisson à 10€. Tester Gustu, un restaurant classé parmi les meilleurs d’Amérique latine. Goûter les papas rellenas d’Emiliana sur la place San Francisco (adresse dénichée dans un épisode Netflix sur la street-food bolivienne).
Le Huayna Potosi à 6088 mètres d’altitude



C’était l’un des challenges de ce voyage, faire l’ascension d’un sommet à plus de 6000 mètres d’altitude. On a longuement hésité entre celui-ci et le Chachani près d’Arequipa, au Pérou. Finalement, on a opté pour le Huayna Potosi en se disant qu’on serait plus acclimatés à l’altitude après avoir fait le Pérou. Si vous aussi, vous souhaitez vous surpasser, voici quelques conseils avant de se lancer.
Réserver l’excursion
Après de nombreuses recommandations sur le site Les français en Bolivie, nous avons choisi l’agence d’Eloy (Eloy guia de alta montaña sur les réseaux). La renommée d’Eloy n’est plus à faire et pourtant, on a trouvé son attitude peu professionnel à bien des égards. Il nous a par exemple accusé d’avoir gardé du matériel qui lui appartenait. En revanche, le guide que nous avions a été d’une bienveillance extrême. Heureusement dans ce genre de situation où l’on a envie de se sentir en confiance.
Vous pouvez réserver l’excursion en arrivant à la Paz et le déplacement est pris en charge depuis votre hôtel. Les groupes sont composés d’une dizaine de personnes et vous aurez un guide pour deux. D’ailleurs, si l’un d’entre vous souhaite abandonner au milieu et pas l’autre, il est possible de rejoindre une autre cordée.
Il faut compter 1050 bolivianos (133€) avec tout l’équipement, plus 20 bs (2,5€) pour l’entrée du parc. L’équipement comprend piolet, casque, crampons, harnais, pantalon, chaussures, doudoune… Il faut également prévoir un sac à dos de 50L pour ranger tout cet équipement. Si, comme nous, vous n’avez que celui qui vous sert pour transporter vos affaires, vous pourrez tout laisser au camp de base numéro 1, dans de gros sacs poubelles par exemple. Enfin, il est nécéssaire d’emporter un sac de couchage et une frontale. Ces équipement peuvent être loués par l’agence. N’oubliez pas non plus gants, lunette de soleil, 2L d’eau minimum, crème solaire, snacks et papier toilette.
Le déroulé de l’ascension
L’ascension peut se faire sur deux ou trois jours. Sincèrement, même si c’est éprouvant, je conseille l’option sur trois jours, ça permet de mieux s’adapter aux effets de l’altitude. Le premier jour, on rejoint le camp de base numéro 1 à 4800 mètres. Ensuite, on passe du temps à s’entraîner à l’alpinisme sur un mur de glace pour le jour J. Le deuxième jour, il faut rejoindre le camp de base numéro 2 à 5200 mètres tout en portant son sac de matériel sur le dos. Le tout pèse environ 15 kilos et il y a à peu près 400 mètres de dénivelé positif. On se couche tôt, vers 18h après le dîner.
Le dernier jour, réveil à minuit puis départ pour l’ascension. Le départ se fait plus ou moins tôt car il faut arriver au sommet avant 7h pour observer le lever du soleil. De plus, si votre rythme est trop lent, il se peut que votre guide vous fasse redescendre avant d’être arrivé en haut. À partir d’une certaine heure, le soleil réchauffe la glace et cela devient dangereux. Sur cette portion, il faut avaler 900 mètres de dénivelé et franchir un mur de glace de 30 mètres à l’aide d’un piolet et de crampons. La descente du mur de glace se fait en rappel pour le retour. Après le mur de glace (5800mètres), le souffle se fait plus court et chaque pas est un supplice. On fait à peine une dizaine de pas par minute.
Puis, on arrive au camp à 12h et le retour à la Paz est prévu vers 15-16h.
Informations pratiques
Il faut savoir qu’à 6000 mètres d’altitude, le corps ne dispose plus que de 47% de son taux d’oxygène. Les agences touristiques estiment que seulement 40% des ascensions sont menées à leur terme. La principale difficulté est le mal d’altitude, caractérisé par des maux de tête, d’estomac, des diarrhées et une forte compression de la cage thoracique. Le manque de sommeil est également un réel problème. Il est très difficile de dormir en altitude et vous ne fermerez l’œil que quelques rares heures durant ces trois jours. Le froid peut aussi être assez mordant, les températures avoisinant les -20 degrés. À tout cela s’ajoute la présence de crevasses, de pentes pouvant aller jusqu’à 80 degrés et d’avalanches durant l’été austral.
Tout ceci n’a pas pour but de vous décourager mais simplement de vous prévenir. Ce sera sûrement l’un des efforts physique et mental le plus éprouvant de votre vie. Même si rien n’est impossible avec une bonne détermination, sachez également qu’il ne suffit pas d’une bonne condition physique et d’être un grand sportif car les effets de l’altitude sont complètement aléatoires.
Pour s’en prémunir au maximum, il faut acheter des médicaments en pharmacie pour palier à l’altitude et emporter des feuilles de coca à mâcher. Restez hydrater est également essentiel. Le Huayna Potosi est l’un des 6000 mètres les plus accessibles au monde en alpinisme. Il n’en reste pas moins exigeant et demande une condition physique importante.
Rurrenabaque en Amazonie
🚌 La Paz – Rurrenabaque : 11 à 16h de trajet – 70 bs (8,8€)
Le trajet est assez chaotique puisque nous avons mis 16h à l’aller en roulant parfois sur des pistes tortueuses. Au retour, la compagnie Yungueña était beaucoup mieux : 11h de trajet, on gagne quand même 5h et sur ce genre de route, ce n’est pas négligeable. Une fois à la gare, un tuk-tuk vous emmène au centre-ville pour 10 bs (1,2€).


L’amazonie, c’était une étape très attendue de ce tour d’Amérique latine. Nous avons choisi la Bolivie puisqu’il s’agit de la destination la moins chère pour le faire. Pour s’y rendre, direction Rurrenabaque, au nord de la Paz. J’ai beaucoup aimé Rurrenabaque. Passer une journée dans cette ville pour se détendre est une bonne option. En effet, les températures sont vraiment agréables et ça fait du bien de ne plus avoir froid après les hauts plateaux d’altitude.
Nous sommes partis avec Baldemar, deux fois moins chère que de nombreuses autres agences sur le marché. Sincèrement, on ne l’a pas regretté. Les activités étaient top, la nourriture excellente et les logements, classiques. C’était à chaque fois des chambres doubles avec salle de bain commune dans des cabanes avec ouverture directe sur l’extérieur. Je me suis fait piquer par des puces de lit. Prévoyez peut-être un spray spécial, au cas où. Pour cinq jours, comptez 1200 bs (152€) sans l’entrée des parcs (320 bs, soit 40€ de plus). Nous conseillons de faire l’Amazonie en 6 jours si vous le pouvez : trois jours dans la selva et trois jours dans la pampa.
La pampa, qu’est-ce que c’est ?




La pampa, c’est clairement l’endroit où vous verrez le plus d’animaux. On passe trois jours à naviguer sur la rivière à bord d’une petite pirogue et on observe. On a vu des centaines de caïmans, des tortues, des singes écureuils, des capucins, des singes hurleurs, des aras bleus, des dauphins roses, des capybaras et des dizaines d’espèces d’oiseaux (martin pêcheur, hérons, cormorans…).
Déroulé de l’expédition
Le premier jour, on prend le bateau à 14h puis on fait 3h30 de navigation en mode safari à la recherche de tout ce qu’on peut trouver. On arrive au Lodge en fin de journée, on profite du coucher de soleil puis on va dîner ; la nourriture était d’ailleurs excellente.



Le deuxième jour, on avait le choix entre deux activités (en restant trois jours, vous pouvez tout faire du coup) : chercher l’anaconda ou aller à la rencontre des dauphins roses. Avec notre petit groupe de sept, on a opté pour la première option. Nous voilà donc partis pour 2 à 3h de marche à travers les hautes herbes pour tenter d’apercevoir un spécimen. On a eu la chance d’en voir un assez petit grâce à un autre groupe de touristes. Ce n’est pas rare d’en voir mais franchement, ce n’est pas simple non plus. Ils se faufilent très bien sous les feuilles et ont la même couleur de peau que leur environnement.
Attention aux moustiques, ils peuvent être dévastateurs selon les saisons. Il y avait aussi beaucoup de tiques, on en a vu grimper sur notre pantalon pendant qu’on cherchait l’anaconda. En ce qui concerne l’autre activité, il est possible de se mettre à l’eau avec les dauphins roses (seulement lors de la saison propice). Visiblement, les animaux sont territoriaux et s’il y a des dauphins, aucun risque de se faire embêter par les caïmans, d’après le guide. Ensuite, vous pourrez vous essayer à la pêche aux piranhas.
Le dernier jour, le départ se fait après le déjeuner. Il faut prévoir 1h30 de bateau et 3h de voiture pour rejoindre Rurrenabaque.
Et la selva alors ?



Cette fois-ci, moins d’animaux, mais la chance de pouvoir intégrer une communauté locale. Pour la rejoindre, il vous faudra faire quarante minutes de bateau. Cette partie-là est beaucoup plus modulable. Il ne faut pas hésiter à négocier avec Baldemar pour choisir les activités que vous souhaitez faire. Le programme est souvent le suivant : une nuit dans la communauté et une nuit en mode survie dans la jungle. Au sein du village, vous pourrez visiter une école, jouer au foot avec les enfants, fabriquer des bijoux avec des fruits et graines de la jungle, extraire du jus de canne avec une machine à la main, faire de la pâte de cacao…
Lors de la nuit survie, vous construirez un petit campement pour y passer la nuit. Clairement, on dort à même le sol avec une petite moustiquaire pour se protéger des insectes. On fait aussi une marche nocturne et on observe principalement araignées et tarentules. Le guide explique très bien comment les locaux utilisent leur environnement pour leurs besoins primaires. Par exemple, il vous montrera quelle liane permet de boire de l’eau ou quel arbre abrite des termites que l’on peut manger. Ou bien comment reconnaître les pommiers sauvages dont le fruit permet d’obtenir une encre qui reste sur la peau plusieurs jours. Bref, ils connaissent vraiment beaucoup de choses.
Ne manquez pas non plus d’autres activités
Notez qu’à 17h le week-end, les locaux se réunissent pour faire une partie de foot sur le stade du village, face à l’école. Aussi, lorsque vous arrivez à l’entrée du parc national, il faut s’arrêter à un petit cabanon pour payer l’entrée. Il n’est pas impossible qu’ici, vous aperceviez un tapir qui se promène. Enfin, La Cruz Verde est une association sur les berges non loin de la communauté qui propose des volontariats sur Workaway pour s’occuper d’animaux blessés ou abandonnés.
Finalement, c’était une expérience complètement hors du temps, nous avons adoré. N’hésitez pas à demander à l’agence ce que vous préférez faire. Moins vous êtes nombreux, plus vous avez de chance de vous entendre avec vos partenaires pour choisir les activités à faire comme pêcher le piranha, aller visiter une école, construire des choses ou encore passer plusieurs jours dans la jungle en mode survie.
Le Salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel au monde en Bolivie
🚌 Depuis la Paz, nous avons pris un bus pour Tupiza à 110 bs (14€)



Véritable emblème de Bolivie, ce lieu est un incontournable. Le Salar peut se visiter dans les deux sens : soit au départ de Tupiza, soit à Uyuni directement. J’ai préféré commencer par Tupiza pour finir le séjour par le Salar d’Uyuni. L’excursion s’est déroulée avec l’agence Alexandro travel adventure, très connu sur les sites francophones, pour un total de 1100 bs (139€) et de 230 bs (29€) à payer sur place. Nous n’avons rien réservé en amont mais directement sur place la veille au soir, c’était très facile d’intégrer un groupe déjà formé.
Premier jour : Vallée de la Luna


Le départ se fait à 8h et on roule presque toute la matinée avec quelques stops pour observer différents points de vue. Le premier point d’intérêt est la vallée de la Luna. Ces belles formations rocheuses sont le résultat d’une mixture de sable et d’argile, modelée par la pluie et datant sûrement d’avant Jésus-christ. Après quelques arrêts supplémentaires en route, on paye l’entrée du parc national Eduardo Avaroa puis on rentre à 20h. Cette première journée n’était pas la plus intéressante car nous avons beaucoup roulé.
Deuxième jour : sources d’eau chaudes et lagunes colorées





Le lendemain, on s’arrête d’abord à différentes lagunes, puis à un joli point de vue sur le volcan Licancabur avant de se rendre aux sources d’eau chaude. Quand nous étions dans le Salar d’Uyuni au mois de juin, les températures descendaient jusqu’à -20 degrés. Se déshabiller n’a pas été facile mais une fois à l’intérieur, on se sentait tellement bien ! L’après-midi, on s’arrête à la Laguna Verde (dans notre cas elle avait gelée et avait donc perdu sa jolie couleur bleutée). Puis, direction les geysers et la Laguna Colorada. Parfois, on s’arrête rapidement pour observer le paysage. D’autres fois, on peut faire une petite marche comme ce fût le cas pour la Laguna Colorada.
Troisième jour : Copa del Mundo et coucher de soleil sur le Salar


Le troisième jour, on a le choix entre deux itinéraires possibles. Celui de l’arbre de pierre, célèbre car c’est en fait un fond d’écran Windows. Ou un autre. C’est ce dernier que nous avons choisi car le premier ressemble davantage aux paysages observés la veille. Premier arrêt à la Copa del Mundo puis à Italia Perdida (c’est une roche en forme de T-rex). Visite de la Laguna negra (j’ai vraiment adoré cet endroit) et stop au canyon de la anaconda. On s’arrête dans une petite brasserie pour déguster des bières locales aux goûts innovants (cactus, coca, quinoa). Pour conclure cette journée, on sort observer le coucher de soleil sur le Salar puis on dort dans un hôtel de sel.
Dernier jour : le Salar d’Uyuni




Le dernier jour représente le clou du spectacle, le salar d’Uyuni, soit le plus grand désert de sel au monde. On visite également l‘île aux cactus qui offre un point de vue incroyable sur l’immensité du désert. On prend le temps de faire une petite séance photo et on s’essaye au jeu des perspectives. Ensuite, le guide nous emmène voir l’emblème du Dakar. Il fait un stop dans un village pour rapporter des souvenirs puis on visite le cimetière de train. Le tour se termine à 14h30 à Uyuni.
Il n’y avait pas de bus pour rejoindre la Paz avant le soir même à 21h, on a donc décomposé le trajet en allant d’abord à Oruro puis à la Paz. Environ 9h de bus pour 50 bs (6,3€).
Informations importantes
💡Toutes les agences proposent le même circuit. Nous étions un groupe de 5, plus le guide. On fait à peu près 1000 km de piste en 4 jours, on est donc beaucoup dans la voiture. Météo Salar d’Uyuni : En juin, il faisait vraiment très très froid. Il faut prévoir un bon équipement car même le soir, il n’y a ni chauffage ni isolation dans les maisons. On dormait habillés dans un duvet et même avec ça, j’avais encore froid. La meilleure saison est de janvier à mars. Juin et juillet sont les mois les plus froids et parfois les couleurs sont un peu ternes à cause du gel. Hébergements : Comme pour l’Amazonie, les repas étaient vraiment délicieux. En ce qui concerne les hébergements, prévoyez un duvet ou louez-en un à l’agence pour 50 bs. Pour les douches, vous n’aurez de l’eau chaude que le deuxième soir. Pour conclure, visiter le Salar d’Uyuni sur quatre jours est vraiment une étape incontournable pour la diversité de paysages que vous verrez. On a également pu observer différents animaux comme des lamas, des vigognes et des viscaches (une sorte de petit rongeur). |
Un tour à cheval au canyon del Inca


Du côté de Tupiza, je vous recommande l’excursion à cheval du canyon del Inca. Pour 125 bs (16€), vous chevaucherez votre monture pendant 3h30 dans un décor de Western semblable à ceux présents dans l’Ouest Américain. J’ai réservé cette excursion avec Alexandro travel adventure.
Conclusion de ce voyage en Bolivie
Ce pays était la dernière étape de ce tour d’Amérique latine. Nous sommes restés 19 jours en Bolivie et c’était quand même relativement court. J’aurais souhaité aller à Sucre, au parc de Torotoro, à Samaipata ou encore faire un volontariat avec les pumas à Cochabamba.
Pour conclure, la Bolivie est un pays aux paysages époustouflants. J’ai vraiment adoré ce pays et je reviendrais un jour pour découvrir d’autres lieux comme Sucre, Potosi ou encore la région de Copacabana près du lac Titicaca. Pour vous aider à organiser votre voyage en Bolivie, n’hésitez pas à consulter mon article sur l’organisation d’un voyage de 8 mois en Amérique latine. J’espère que cet article t’aura aider à préparer ton voyage dans ce pays à la culture fascinante. De plus, si tu as des questions, n’hésite pas à les poser dans la section commentaire ou à m’écrire sur Instagram. À bientôt sur le site !
Voyage réalisé en juin 2022