The American Dream ! Qui n’a pas déjà rêvé de parcourir l’ouest américain, ses parcs nationaux immenses, ses villes iconiques et ses routes mythiques ? San Francisco, Las Vegas, Los Angeles… Ces villes sont tellement emblématiques qu’on a l’impression de déjà les connaître.
Voici mon itinéraire de vingt-trois jours, une boucle au départ de Los Angeles, à travers tous les plus grands parcs nationaux de Californie, d’Arizona, d’Utah et du Nevada. Au total, plus de 5 600 km parcourus, bref, bienvenue dans l’Ouest Américain. Je vous partage ici mes coups de coeur et mes conseils pour organiser votre voyage.
Sommaire
- 1 Le budget pour un voyage dans l’ouest américain
- 2 Informations utiles pour voyager dans l’ouest américain
- 3 Itinéraire : trois semaines à la découverte de l’ouest américain
- 4 Los Angeles / Joshua Tree 200 km (Jour 1)
- 5 Joshua Tree / Las Vegas 386 km (J2)
- 6 LAS VEGAS (J3)
- 7 Las Vegas / Grand Canyon 444 km (J4)
- 8 Grand Canyon / Monument Valley 291 km (J5)
- 9 Monument Valley / Lac Powell 240 km (J6)
- 10 Lac Powell (J7)
- 11 Lac Powell / Bryce canyon 262 km (J8)
- 12 Bryce Canyon / Zion National Park 140 km (J9)
- 13 Zion National park / Death Valley 453 km (J10)
- 14 Death Valley / Mammoth Lake 330 km (J11)
- 15 Mammoth Lake (J12)
- 16 Mono Lake & Bodie (J13)
- 17 Yosemite (J14 & 15)
- 18 Sequoia & Kings Canyon (J16)
- 19 Séquoia / San Francisco 400 km (J17)
- 20 San Francisco (J18)
- 21 Highway 1 (J19, 20, 21)
- 22 Los Angeles, dernière étape de ce road-trip dans l’ouest américain (J22 & 23)
- 23 Conclusion de ce road-trip dans l’ouest américain
Le budget pour un voyage dans l’ouest américain
Hébergements : 500 euros
On a principalement fait du camping ; parfois payant, parfois sauvage. On a aussi passé une nuit dans un motel, et quatre nuits en Airbnb lorsqu’on était à Los Angeles et San Francisco. Pour le motel, nous avons payé 77 $. Je pensais sincèrement que les prix étaient plus abordables mais pour la plupart des motels, le prix d’une nuit avoisine les 100 $.
Location de voiture : 680 euros incluant un GPS
J’ai loué notre véhicule chez Right Cars. Je ne conseille absolument pas cette agence. Certes, les prix sont très attractifs, mais en cas de problèmes, ne comptez pas sur eux pour vous aider. Le service client est inexistant !
Nourriture : 722 euros
Nous disposions d’un réchaud donc nous avons cuisinés la plupart du temps. À cela s’ajoute une dizaine de restaurants sur la durée totale du séjour. Le budget peut diminuer, selon votre consommation, mais aussi beaucoup augmenter si vous décidez de manger tout le temps dehors.
Loisirs & activités : 306 euros
Avec, par exemple, 80$ le pass America the Beautiful, 48$ deux places pour assister à un match de football américain, 100$ une heure de cheval pour deux à Monument Valley, 96$ la visite d’Antelope Canyon (Lower).
Essence : 382 euros
L’essence aux États-Unis n’est vraiment pas cher. Attention, la plupart des cartes internationales ne fonctionnent pas aux pompes à essence, il faut donc payer à l’intérieur. On vous demandera alors d’annoncer un montant à l’avance. Si vous avez payé 30$ et que votre plein ne vous en a coûté que 25, vous serez bien débité 25$, pas d’inquiétude. Quant au pistolet, sur certaines pompes, il y a parfois un levier à soulever pour l’activer. Pensez à faire le plein assez souvent. Parfois, il y a de très grosses portions de routes sans station service.
Équipement : 15 euros
Concernant l’équipement, on avait tout apporté : tente, matelas, duvets, réchaud etc. Nous avons simplement dû racheter un réchaud car les bonbonnes n’étaient pas compatibles avec le nôtre. Sachez simplement que si vous ne voulez pas vous encombrer, il est possible de tout trouver sur place. Dans les supermarchés « Walmart », vous trouverez par exemple une bonne tente pour 20$, un matelas gonflable et une pompe pour 25$, un réchaud pour 18$, un kit de couverts pour 6$ etc. Bref, pour une centaine de dollars, vous pouvez vous équiper très facilement.
Autre : souvenirs : 34 euros / parking : 70 euros
Total pour un voyage de trois semaines dans l’ouest américain : 2 709 euros soit 1 354 euros par personne, hors billets d’avion.
Informations utiles pour voyager dans l’ouest américain


Le gps
Aujourd’hui, nul besoin de louer un GPS avec son véhicule. Grâce à l’application « Google maps », vous pouvez télécharger en wifi les cartes des zones géographiques où vous voulez vous rendre. Vous pouvez alors accéder à vos itinéraires, partout sans aucune connexion internet. Vous avez bien sûr d’autres applications comme « maps.me » qui sont aussi très efficaces.
Le camping
Pour camper dans l’ouest américain, vous disposez de trois solutions : les campings des parcs nationaux et les applications de camping sauvage et/ou payant.
Le camping des parcs nationaux
À chaque fois que vous entrez dans un parc, on vous donnera un plan détaillé avec différentes informations comme les sentiers de randonnées, les endroits où manger et même les emplacements des campings. Dans certains parcs, comme à Yosemite par exemple, il y a treize campings différents. Sept d’entre eux fonctionnent avec des systèmes de réservation, les autres sont soumis à la politique du « premier arrivé, premier servi ».
D’avril à septembre, les réservations sont essentielles dû au nombre de touristes et les autres sites « premier arrivé, premier servi » sont souvent complets à midi. Si, comme nous, vous ne pouvez pas réserver vos campings parce que vous ne savez pas à l’avance où vous serez exactement au jour près, il vous reste les deux autres options. Sachez cependant qu’au mois de septembre quand nous y étions, la plupart des campings à l’intérieur des parcs n’étaient pas complets. Par exemple, je suis arrivée à Monument Valley au coucher du soleil et j’ai pu avoir un emplacement.
Prévoyez d’arriver tôt le matin dans les parcs comme Zion et Yosemite car beaucoup veulent dormir dans le parc. Il faut compter entre 20 et 35 dollars en moyenne pour un emplacement. Parfois, quand vous êtes plusieurs (deux tentes, et deux véhicules), ça peut vous revenir moins cher (par exemple, un emplacement à 20$ et 10$ par véhicule supplémentaire). Il est possible qu’une fois arrivés au camping, vous ne trouviez aucun Rangers à l’accueil. Prévoyiez d’avoir de la monnaie car il vous faudra remplir un formulaire avec le numéro d’emplacement choisi ainsi que le nombre de nuits ; et le glisser dans une enveloppe avec votre argent. Tout est assez bien indiqué une fois sur place. C’est souvent au petit matin que le Ranger fait un tour et s’assure que tout le monde a bien payé.
Wikicamps
Il s’agit d’une application payante (2.29€) mais elle vous indique tous les campings à proximité de là où vous vous trouvez. Point positif, ils précisent si vous trouvez sur place des douches, la wifi, les toilettes, l’eau potable etc.
Ioverlander
C’est une application gratuite cette fois-ci qui recense tous les campings sauvages que vous pourrez trouver à proximité. Même en mode avion, l’application géolocalise vos coordonnées GPS et trouve les spots les plus proches de vous. Attention cependant à bien lire les indications, certains endroits sont difficilement accessibles sans 4*4, il vous faudra parfois emprunter des routes sinueuses. J’ai beaucoup aimé camper grâce à Ioverlander. Premièrement, il y a peu de monde. Et deuxièmement, on se retrouve dans la nature, avec de très beaux paysages.
💡Sachez que j’ai passé des nuits où il a fait très très chaud (comme à Joshua Tree, ou aux alentours de Las Vegas). Et d’autres où il a fait vraiment très froid (surtout dans les parcs en altitude (à Bryce, près du Grand Canyon etc). Il faut donc prévoir des duvets en conséquence, selon la saison ou encore l’altitude de certains endroits. |
Matériel utile
Une lampe frontale, un réchaud, un adaptateur allume cigare, une batterie externe, un adaptateur pour prise, un produit anti-moustique, de la crème solaire, une gourde, du gel hydro-alcoolique, un guide ou une carte des États-unis.
Itinéraire : trois semaines à la découverte de l’ouest américain
Los Angeles / Joshua Tree 200 km (Jour 1)


Arrivée tardive à Los Angeles, départ pour Joshua Tree. Nous avons mis quatre heures pour rejoindre le parc, au lieu des deux heures supposées. Et oui, compliqué de quitter les bouchons de Los Angeles une fois dedans !
⛺ Joshua Tree Lake RV & Campground, 20$ la nuit, situé juste à l’extérieur du parc |
Joshua Tree / Las Vegas 386 km (J2)


Joshua Tree est un parc souvent oublié de l’ouest américain et pourtant c’est l’un de ceux que j’ai le plus apprécié. En effet, il y avait très peu de monde et les paysages sont magnifiques. Le décor est en fait un désert, entouré de roches et de cactus, avec les montagnes en toile de fond. On a fait quelques balades conseillées par le guide du parc (Hidden Valley, Keys View, Barker Dam & Ryan Ranch) mais pas de grosses randonnées. Tout ça nous a pris environ une grosse matinée. Les temps de randonnées préconisés sont souvent faux, on a mis la moitié moins de temps pour chaque promenade. En revanche, il faut prévoir de l’eau, il fait très chaud !
Une journée suffit pour avoir un aperçu de Joshua Tree dans l’ouest américain. Puis, départ dans l’après-midi pour Las Vegas. Aller à Vegas maintenant n’était pas le plus logique. En effet, s’y arrêter au retour aurait couper le long trajet entre Zion et Death Valley, mais on devait rejoindre des amis pour assister à un match de Football américain le lendemain soir.
⛺Vegas Bay Campground à Boulder City, 20$ la nuit pour 2 tentes. Pas de douches. Attention, ce camping se situe dans un parc national, celui de Vegas Bay, il vous faudra donc votre pass |
LAS VEGAS (J3)
Boulder City
Le parc national de Vegas Bay dispose d’un immense lac, on s’est donc baigné le matin pour se rafraîchir. Sachez qu’il fait très chaud dans cette partie désertique des États-Unis.
Puis, direction la petite ville charmante de Boulder City où j’ai visité un magasin d’antiquités. Ça m’a rappelé ces émissions de ventes aux enchères qu’on voit souvent aux États-Unis. C’est très populaire ici. Les propriétaires sont un couple qui voyagent aux quatre coins des USA pour trouver et ramener des objets de toute sorte. Leur boutique est vraiment une caverne d’Ali Baba, on trouve de tout, à tous les prix.
Las Vegas


Direction Las Vegas, cette ville de l’ouest américain construite de toute pièce en plein milieu du désert. Quand on arrive, c’est assez impressionnant, il n’y a rien à des kilomètres à la ronde. On commence doucement à voir apparaître quelques restaurants et casinos sur le bas côté de la route jusqu’à finalement apercevoir au loin la ville se dessiner.
L’ambiance est complètement différente le soir de la journée. L’après-midi, on peut se balader dans la ville, rentrer à l’intérieur de ce qui s’apparente à des centres commerciaux climatisés où se trouvent les casinos, bars et restaurants. Le soir, c’est une atmosphère beaucoup plus festive et guindée. C’est certainement à voir, mais trop superficiel pour moi en tout cas. On sent vraiment le luxe, l’argent, tout est dans la démesure. J’avais l’impression d’être dans une énorme fête foraine géante prisée par les célébrités. Même si je dois reconnaître qu’il y a une très bonne ambiance le soir avec la musique et les gens qui dansent dans les rues.
🚗 Pour les places de stationnement, vous trouverez plein de parkings payants mais attention, ils sont très chers |
Un match de football américain
Ce soir-là, on a aussi assisté à un match de football américain universitaire. J’avais déjà vu un match de baseball à New York et une fois encore, l’ambiance est vraiment géniale. Les supporters se rejoignent plusieurs heures avant le début du match pour faire des BBQ et boire des bières. Pendant le match, il y a de la musique, des pom-pom girls, des mini feux d’artifices à chaque victoire, bref c’est un show en lui-même. Même si les règles sont assez compliquées à comprendre, les américains sont tellement fiers de leur sport, et soutiennent tellement leurs équipes que c’est vraiment intéressant à aller voir.
Las Vegas / Grand Canyon 444 km (J4)
Lors du trajet pour rejoindre le Grand Canyon, on s’est arrêtés à Kingman. Cette ville n’a pas grand intérêt selon moi, mais c’est une ville étape de la route 66 qui relie les États-Unis de Santa Monica (Californie) à Chicago (Illinois). Si vous devez y passer ne serait-ce que pour une raison, c’est pour tester un dinner américain.
MR. D’z est juste un endroit mythique, avec un décor tout droit sorti d’un film, et des burgers à tomber par terre. Je ne pense pas qu’on puisse trouver mieux non plus en terme de rapport qualité prix, bref c’est un incontournable si l’on est de passage.


On a ensuite continué sur la route 66 pour rejoindre le mythique Grand Canyon. C’est une route comme les autres, néanmoins, entre le street art, les carcasses de vieilles voitures ou encore les boutiques de souvenirs, on a l’impression d’être dans un film.







⛺Ten X Campground dans la forêt national de Kaibab, près du Grand Canyon. 10$ la nuit, sans douche. Le camping est situé dans une forêt, on a pu entendre les loups hurler à la nuit tombée. |
Grand Canyon / Monument Valley 291 km (J5)


Bienvenue au Grand Canyon, l’un des parcs les plus mythiques de l’ouest américain. Ce lieu est époustouflant, malgré toutes les photos que l’on avait déjà pu voir sur les réseaux sociaux. C’est aussi un parc très touristique et j’ai trouvé qu’il était difficile de sortir des sentiers battus. Peu de randonnées où s’éclipser mais plutôt des chemins balisés où l’on se suit tous pour faire quelques photos.
On a donc fait une ballade de 3,4 km du Visitor center où l’on était garés jusqu’au « Village » puis une navette gratuite nous a ramené au parking. On s’est ensuite arrêtés à « Grandview Point » et « Desert View Point » en voiture pour avoir d’autres points de vue sur le canyon. Je pense que si on avait eu plus de temps, on aurait pu essayer de descendre à l’intérieur du canyon, mais cela aurait demandé au moins une journée.

Les chutes d’Havasu dans l’ouest américain
Les chutes d’Havasu sont très connues dans la région. Ce sont des cascades spectaculaires à l’eau turquoise. Pour y accéder, il faut faire une randonnée d’une journée et avoir réservé le camping dans la réserve indienne de Supai. Attention, en 2018, le prix d’une nuit pour une personne est de 140$. Il faut réserver très longtemps à l’avance, les places pour 2019 ouvrent en juin 2018. Je vous mets en lien les sites pour réserver.
⛺ Le soir, nous arrivons à notre camping « The View Campground » (21$) à Monument Valley, après trois heures de route, et assistons à un magnifique coucher du soleil. Attention, l’heure change en Utah, on prend une heure de plus. |
Monument Valley / Lac Powell 240 km (J6)
Réveil à l’aube pour observer le lever du soleil, encore un spectacle grandiose au sein de Monument Valley dans l’ouest américain. Pour visiter le parc, vous pouvez prendre votre voiture et suivre la route principale mais le meilleur moyen (et aussi le plus authentique) de le faire est à cheval. Pour 50$, vous pourrez vous promener une heure et découvrir la terre natale du peuple Navajo.
Ne réservez pas directement sur le parking à l’entrée du parc car les prix sont très chers. Prenez la route et rouler quinze minutes sur la route principale, vous tomberez alors sur un joli petit ranch. Vous ne pouvez pas vous tromper, il n’y a qu’une seule route. Prévoyez du liquide car ils ne prennent pas la carte bleue. Comme on en avait pas, on nous a transporté à l’arrière d’un pick up jusqu’au Visitor center où se trouve le distributeur. Les Navajos sont vraiment très gentils, ils prennent plaisir à vous expliquer leur culture, et leur rythme de vie.


Départ dans l’après-midi pour le Lac Powell, et en chemin, arrêt à Horseshoe Bend. Vous devrez marcher environ 1 km pour arriver au point de vue. Une fois là haut, on aperçoit le Colorado, et le canyon qui a une forme de « fer à cheval ». Sincèrement, la vue m’a bluffée. On se sent vraiment tout petit face à la grandeur de la nature malgré le flot de touristes sur les lieux.


⛺ Fin de journée au lac, au Lone Rock Beach Camping (14$ la nuit) |
Lac Powell (J7)


Antelope Canyon
La veille, nous avions réservé notre tour à Antelope Canyon. Il est possible de visiter deux canyons différents : le Upper canyon et le Lower canyon. Les deux sont relativement similaires mais le Lower est un peu moins cher (48$). De plus, le premier fonctionne comme une boucle alors que le second offre une sortie différente de l’entrée. Il y a donc plus de monde dans l’Upper canyon. Les tours sont obligatoirement guidés, il est impossible de s’y rendre seul. Différentes compagnies proposent ces excursions. Honnêtement, je pense que les prix sont à peu près partout les mêmes.
Au début de la visite, il y a énormément de monde et on se demande comment on va faire pour ne pas étouffer une fois à l’intérieur. Mais les guides font rentrer les gens au compte-goutte, et on arrive finalement à trouver des moments un peu seul pour admirer le décor. Une fois de plus, notre guide Navajo était très gentil. On était dans un petit groupe de sept personnes et il nous aidait à prendre des photos, nous donnait des explications très intéressantes sur l’histoire du canyon etc.



💡 Au 19ème siècle, les Navajos se servaient du canyon pour chasser. Lors de la découverte officielle du canyon, les locaux ont retrouvés des ossements d’animaux et des animaux toujours vivants. Puis, entre 1950 et 1990, le canyon devint privé. De 1990 à 98, le gouvernement a ouvert le canyon au public avec possibilité de s’y rendre sans guide. Cependant, en 1997, des inondations tuèrent 11 personnes. Un an plus tard, les tours guidés commencèrent. |
White House Trail
Il y a plein de beaux endroits à découvrir aux alentours du lac Powell, notamment le White House Trailhead Road situé à environ 30 minutes du camping. Endroit idéal pour une promenade face à la nature !


The Wave, une merveille de l’ouest américain
The Wave est une formation rocheuse très impressionnante, qui ressemble d’ailleurs à une vague. Seulement, la visite de ce lieu est très réglementée. Seulement vingt personnes par jour peuvent y accéder. Dix d’entre elles sont sélectionnées via une loterie en ligne, et les autres permis sont attribués sur place. La loterie est tenue chaque matin à 9h (heure d’Utah) au Kanab BLM Visitor Center (745 E. Highway 89 Kanab). Pour plus d’informations, je vous mets le lien d’un site très bien fait.
Lac Powell / Bryce canyon 262 km (J8)



Après 2h30 de route et un nouveau décalage horaire d’une heure, nous voilà arrivés à Bryce Canyon. Ce parc est grandiose, c’est l’un de mes préférés, on se demande parfois comment la nature peut créer des choses aussi surprenantes. Le mieux est de se garer au « Sunrise point » pour avoir un premier aperçu de l’amphithéâtre puis de faire le « Queen’s garden Trail » en faisant la boucle jusqu’à « Sunset point ». La balade est facile, il faut compter une heure avec une montée, mais elle nous mène directement au coeur de ces aiguilles rocheuses appelées hoodoos. On a ensuite roulés jusqu’à « Inspiration Point » où l’on a fait le « rim Trail » (environ 30min) pour se rendre à « Bryce Point » situé à 2 528 mètres de hauteur. À Sunrise point, sachez qu’il y a des douches et des machines à laver.
⛺ Sunset Campground, 20$ la nuit. Comme le parc est à 2 500 m d’altitude, il fait vraiment très très froid la nuit. Prévoyez de bons duvets ou pensez à faire un peu de route pour camper plus bas dans la vallée |
Bryce Canyon / Zion National Park 140 km (J9)


Pour ne pas être déçu lors de votre séjour à Zion, il faut vous lever tôt. Vous devez laisser votre voiture au parking et vous déplacer grâce aux navettes gratuites présentes dans le parc. Attention, il n’y a qu’un seul parking dans le parc et celui-là est très vite complet. Lorsqu’il l’est, vous devez vous garer à l’extérieur de la ville, payer 20$ le stationnement et prendre les navettes gratuites pour vous rendre à l’intérieur.
Lorsque vous empruntez l’entrée Est du parc (ce que vous faites en venant de Bryce), vous emprunterez le Zion-Mount Carmel Highway, c’est apparemment l’une des plus belles routes panoramiques de tout l’ouest américain. Moi je l’ai trouvée longue, elle fait plus de 17km, et assez redondante à cause des virages.
Avant de passer le deuxième tunnel sur cette même route, arrêtez vous pour faire le « Canyon Overlook Trail » qui donne une superbe vue sur le canyon en 35 min aller-retour. L’après-midi, on a fait la balade « The narrow » qui longe la rivière. Il y a beaucoup de randonnées à faire, toutes répertoriées sur la brochure fournie à l’entrée du parc. Cette dernière précise aussi à quel stop s’arrêter avec la navette en fonction de la promenade choisie. Vous n’aurez que l’embarras du choix.
N’hésitez pas à partir tôt pour éviter les bains de foule. En effet, ce parc est presque plus populaire que le Grand Canyon. Tous les campings étant plein ce soir là, on a dormi à l’extérieur du parc grâce à l’application Ioverlander.
Zion National park / Death Valley 453 km (J10)
On a décidé de rester deux jours à Zion afin de partir aux aurores et de faire une grosse randonnée. Angels Trail ou la randonnée des anges est assez connue à Zion pour ses derniers 800 mètres assez vertigineux. En effet, on évolue sur une crête avec vue sur le vide de chaque côté. La randonnée fait 8km pour 453 mètres de dénivelé. Les derniers mètres sont abrupts et il faut s’aider d’une chaîne pour avancer. Apparemment, il y a déjà eu des accidents sur cette portion.
La vue à 360° sur le parc en vaut vraiment la peine et d’ailleurs, je dirais cette randonnée permet d’avoir un bon aperçu du parc en lui-même. On a mis 2h30 pour faire l’aller-retour.


En sortant du parc côté ouest cette fois-ci, on trouve plein de producteurs qui vendent leurs fruits et légumes sur le bord des routes. Je vous conseille aussi de vous arrêter en chemin lorsque vous verrez ces jolies cabanes en bois ci-dessus, c’est un restaurant et ils font de superbes glaces maison.
⛺ On a pris la route pour Death Valley en fin d’après-midi et après trois heures de route, nous nous sommes arrêtés dans la ville de Pahrump au « Parhump RV Park », un super camping tenu par un couple de personnes âgés hyper sympas. Pour 20$, vous avez douches & wifi. Il s’agit d’ailleurs d’une ville assez grande en considérant le fait que nous sommes dans le Nevada et qu’ici, on trouve des étendus désertiques à perte de vue sans croiser parfois le moindre petit village. Le camping se situe à 1h30 de Death Valley. Ça peut donc être un bon compromis pour s’arrêter en chemin. |
Death Valley / Mammoth Lake 330 km (J11)



La Vallée de la mort porte bien son nom. En effet, ce parc bat tous les records de températures de l’ouest américain. 115 ° F le jour où nous y étions soit environ 48 ° C, et ça sans compter le vent brulant qui me giflait le corps. Sincèrement, ne prévoyez aucune randonnée et ne sortez pas de la voiture trop longtemps. Malgré les paysages magnifiques entre montagnes, canyons, mers de sel et dunes de sable, il n’est pas facile de profiter de Death Valley sans littéralement mourir de chaud. La température maximum enregistrée dans cet endroit a été de 57 ° C.


Les incontournables à Death Valley
- Dante’s View : une très belle vue panoramique en hauteur, l’un des plus beaux points de vue du parc selon moi.
- Zabriskie Point : un autre très beau point de vue sur les dunes de sables jaunes. Les quelques mètres de marche pour y accéder commencent déjà à être compliqués. D’ailleurs, ils ne recommandent aucune balade après 10h le matin.
- Artist’s palette : les montagnes prennent des teintes de bleu, rose, et violet. Elles sont le résultat de différents métaux présents dans la roche.
- Devil’s golf course : une zone de sel cristallisée résultant de l’assèchement d’un lac il y a de cela 2 000 ans.
- Badwater : le point le plus bas de toute l’Amérique du Nord, à 86 mètres au dessous du niveau de la mer. Pour s’approcher de ces marais salants, j’ai marché environ 1km aller-retour sous un vent brûlant et cette chaleur insoutenable.
Mammoth Lake (J12)



Mammoth Lake, c’est un rassemblement de plein de lacs différents. Tu passes alors d’un désert avec la Death Valley à une station de ski. Les températures sont beaucoup plus basses, et cette partie là m’a fait penser au Canada. En plus, il n’y a pas beaucoup de monde par ici. Pour avoir une belle vue sur les lacs alentours, commencez par faire le « Crystal Lake Trail » et bifurquez ensuite sur « Mammoth Creek. »
En 3h30 aller-retour, vous aurez des vues panoramiques extraordinaires. Les forêts de ces chaînes de montagnes abritent des ours bruns, malheureusement, je n’en ai vu aucun. En début d’après-midi, on a été jusqu’au « Devil Postpile National Monument » (environ 50 min de route depuis le départ de la randonnée). Il s’agit de très hautes colonnes de basalte, phénomène apparemment très rare dans le monde géologique. Tout près, on peut aussi voir les chutes de Rainbow Falls, lors d’une petite randonnée de 2 miles, si vous montez vous garer un peu plus haut.
En fin d’après midi, on s’est rendu au Hot Creek Geological site (50 minutes depuis les chutes). Avec le soleil de fin de journée, l’endroit était magnifique, et il y avait très peu de monde. On peut apercevoir des sources naturelles d’eau chaude dans une prairie verdoyante car le site se situe près du magma chaud d’un ancien volcan. Il est fermé la nuit et la baignade est interdite.
Tout près, vous pouvez trouver différentes sources d’eau chaude « aménagées » et accessibles au public. Elles sont très prisées des locaux et aucun panneaux n’indiquent leur présence. J’ai testé celle de Crab Cooker Hot qui était vide et celle de Shephad Hot Spring, un peu plus touristique. On peut même camper gratuitement aux alentours. Attention aux moustiques, et la route pour y accéder est assez pourrie.




Mono Lake & Bodie (J13)
Mono Lake
Mono lake est un lac particulier puisqu’il est salé. Sa concentration en sel est 2.5 fois supérieure à celle des océans et aucun poisson (hormis une espèce de mouche et une de crevette) ne peut y vivre. La particularité du lac vient de ses formations calcaires appelées « tuf », ce qui le rend encore plus exceptionnel.


Bodie, le village fantôme
Dans l’ouest américain, il y a beaucoup de villes fantômes, toutes aux histoires très différentes. On a choisi de visiter Bodie dont l’entrée vous coûtera 8$ par personne. Le décor m’a vraiment fait penser au vieux film « La colline a des yeux ».





En 1859, W.S Bodey découvrit de l’or à cet endroit et donna son nom à ce camp minier. Il est mort quelques mois plus tard à cause d’une tempête et n’a pas eu la chance de voir la ville qui porte son nom. En 1961, une première usine fût construite et c’est de là que la ville prit son essor.
Aujourd’hui, ile ne reste plus que 5% des bâtiments de la ville. Vous pouvez quand même observer une ville qui abritait 10 000 habitants et visiter une église, une ancienne école, une morgue, une banque, des saloons, des hôtels, une usine de bois, de vieilles granges, un cimetière etc. Attention, une seule maison peut être visitée. Pour le reste, on regarde de l’extérieur ou par la fenêtre afin de préserver l’héritage de cette dernière partie de ville fantôme.
Les habitants l’ont quittée peu à peu quand l’or a commencé à s’épuiser. Les conditions de vie n’étaient pas non plus évidentes : les températures l’hiver étaient très faibles, et les maisons en bois ne protégeaient pas assez les habitants de ces montagnes inhospitalières.
Yosemite (J14 & 15)
Ce parc est certainement l’un des plus connus de l’ouest américain grâce à El Capitan, cette énorme formation rocheuse prisée dans le monde de l’escalade. La beauté du parc laisse sans voix entre vallées verdoyantes, chutes d’eau et forêts de sapins.
La Tioga Road, c’est 45 km de route panoramique pour se rendre à Yosemite Valley, la partie la plus touristique du parc. Premier arrêt à « Olmsted Point » où l’on a grimpé sur les rochers pour prendre un peu de hauteur sur le parc. Il y a beaucoup de départs de randonnées sur cette route mais elles m’avaient l’air assez longues.
Une fois dans la vallée, les célèbres Yosemite Falls étaient asséchées donc nous n’avons pas été jusqu’à là-bas. La meilleure saison pour voir cette cascade est au printemps, après la fonte des neiges.



Le deuxième jour, on a choisi de faire une randonnée à la journée pour aller jusqu’à Glacier Point (environ 2h30 avec 975 m de dénivelé positif) et redescendre ensuite dans la vallée par les crêtes grâce à la Panorama Trail (4h30, 13 km). Au programme, sept heures de marche, de magnifiques paysages, et les plus beaux points de vue que j’ai vu dans le parc. Comme vous pouvez l’imaginer, on était complètement seuls au monde.
On prend ensuite la navette pour nous ramener au parking. Tout est détaillé dans les brochures (les randonnées ainsi que les points d’arrêts de la navette). Le soir, sur la route pour se rendre à Séquoia (3 heures de trajet), on s’est arrêtés à Tunnel View, un autre point de vue sur la vallée du parc.
⛺ Dirt Flat Sierra National Forest, à 30 minutes de Yosemite. 28$, toilettes et eau potable mais très peu de places, arrivez tôt ! |
Sequoia & Kings Canyon (J16)


C’est sans doute dans cette forêt de l’ouest américain que vous vous sentirez le plus petit. Vous pouvez voir des séquoias à Yosemite mais cet endroit est tellement apaisant qu’il mérite le détour en soit. Direction Kings Canyon pour faire le « General Grant Tree Trail« , un sentier qui mène au troisième arbre le plus grand du monde par son volume (12m de diamètre). La forêt est paisible, il y a très peu de monde, et on peut lire des informations très importantes sur ces géants.
💡L’emplacement, (et non l’âge), est la clef du développement des séquoias. Avec le soleil, les nutriments, et l’humidité à disposition, les conditions sont réunies pour la bonne croissance des arbres. Les forêts sont souvent sujettes à des incendies. Si le feu détruit la plupart des arbres sur son passage, il n’en est rien pour les séquoias. Celui-ci joue un rôle déterminant dans leur évolution. Il créé d’idéals conditions pour que les séquoias puissent disperser les germes et pour que ceux-ci poussent dans une terre fertile. De plus, le feu réduit la compétition entre les séquoias et les autres arbres pour l’eau, le soleil et les nutriments. Il détruit aussi les champignons présents sur le sol qui détruisent les racines. |


Des centaines de séquoias…
Dans le parc de Séquoia, vous trouverez le General Sherman, un arbre de plus de 2 000 ans, (31 m de circonférence, 84m de haut). Vous pourrez emprunter, juste à côté, le Congress Trail pour vous promener au milieu de ces arbres fascinants.
Rendez-vous ensuite à Mono Rock, afin de prendre de la hauteur et avoir une vue panoramique sur les sommets alentours (400 marches sont à gravir pour y accéder). Dans ce parc, vous trouverez toutes sortes d’infrastructures créées à partir des arbres telles qu’une cabane construite dans le tronc d’un séquoia (Tharp’s Log), un séquoia géant tombé sur la route et dans lequel on a creusé un tunnel pour y faire passer les voitures (Tunnel Log) etc. Les arbres perdent parfois leur équilibre pour différentes raisons : la construction des routes, les tuyaux souterrains, les champignons, l’humidité du sol, la neige, le vent, le feu etc. Bref, quand le sol souffre trop pour soutenir l’arbre.
Séquoia / San Francisco 400 km (J17)


Où se loger à San Francisco ?
Il est assez difficile de trouver un logement peu onéreux au centre de San Francisco. Que ce soit hôtel, auberge de jeunesse ou Airbnb, il faut s’y prendre relativement à l’avance. J’ai du prendre un motel à Oakland parce qu’il n’y avait aucun Airbnb et pas d’hôtels abordables quand j’ai voulu réserver une semaine à l’avance. Si vous avez un petit budget, je vous conseille Orange Village Hostel. Située près d’Union Square, au centre de la ville, cette auberge est bien notée et a un très bon rapport qualité prix. Vous pouvez dormir en dortoir ou en chambre privée.
Comment se déplacer à San Francisco dans l’ouest américain ?
Pas question de prendre la voiture à San Francisco, tout est fait pour vous rendre la tâche compliquée. Les parkings sont chers, les places de stationnement sont rares et attention à bien respecter les règles ou vous prendrez une amende à coup sûr. Méfiez vous par exemple de l’heure de nettoyage des rues et de la couleur présente sur les trottoirs. Sinon, c’est la fourrière assurée.
- Rouge : interdit
- Blanc : arrêt minute (on ne quitte pas le véhicule)
- Vert : 10-30 min
- Jaune : véhicules commerciaux
- Bleu : handicapés
🚗 Il est aussi interdit de se garer dans le sens contraire à la circulation, à moins d’un mètre d’un passage piéton, et partout où le trottoir est abaissé. Il faut aussi tourner les roues quand on stationne dans les rues en pente. Bref, beaucoup de règles à respecter. |
Les parkings gratuits
Le mieux pour se loger à San Francisco est soit de trouver un hôtel avec un parking, soit de loger en dehors de la ville.
Concernant les parkings gratuits, celui de Marina Green, près du quartier de Marina, est gratuit du lundi au vendredi de 6h à 22h. Celui d’Ocean Beach permet aussi de visiter le Golden Gate Park ou Haight-Ashbury en utilisant les navettes gratuites les week-ends et les jours fériés.
Le métro
Si vous logez en dehors de la ville, comme moi à Oakland par exemple, sachez qu’il existe des métros très performants. En 15 minutes, avec 8$ A/R, vous êtes au coeur de la ville. Arrêtez-vous à « Embarcadero » si vous voulez être proche des Piers, et à « Powell » pour visiter le downtown SF. Vous devrez acheter une carte à 10$ aux bornes, que vous pourrez recharger. Une fois en ville, on peut facilement tout faire à pied, ou en bus.
San Francisco (J18)
San Francisco est une belle ville iconique qui mérite qu’on s’y attarde au moins deux ou trois jours. Voici une liste des incontournables à ne pas manquer dans l’une des villes emblématiques de l’ouest américain.




Fisherman’s Wharf et le Pier 39
- Très touristique et folklorique, il s’agit d’un ensemble de jetées célèbres pour la colonie d’otaries qui s’y prélasse. Vous pourrez aussi trouvez restaurants, boutiques de souvenirs etc.
Coit Tower
- La Coit Tower du Telegraph Hill offre une vue superbe sur la ville et le Golden Gate. L’ascension est payante (8$) et la tour ferme à 18h. Pas très loin, vous trouverez Lombard street, reconnue comme étant la rue la plus sinueuse au monde. Elle connaît beaucoup de succès auprès des touristes car elle a été vue dans de nombreux films.
North Beach
- North Beach, le quartier de Little Italy, est connu pour la belle ambiance qui y règne. J’ai repéré deux adresses l’une à côté de l’autre qui avaient l’air géniales : Pesce e riso et The house. Très animé en soirée, à visiter si l’on aime la cuisine italienne.
Chinatown
- Chinatown et ses ruelles aux balcons colorées. J’ai testé le restaurant House of nanking où les locaux faisaient la queue pour obtenir une table. Très bonne cuisine chinoise.
Alamo Square
- Alamo Square & les painted ladies, très populaire sur les réseaux sociaux car elles ont été aperçues dans de nombreux films. Il s’agit de sept maisons victoriennes aux couleurs pastels datant de 1895. Je les ai trouvées bien plus impressionnantes sur les photos (qui sont retouchées) qu’en vrai avec un épais brouillard en arrière plan.
Haight-Ashbury
- Haight-Ashbury, le quartier hippie, est un endroit que j’ai beaucoup aimé. Le quartier est coloré, bien sûr vous trouverez des gens en train de fumer de la marijuana, mais l’ambiance est très sympa. Il y avait un monde fou au Pork store cafe où les gens faisaient la queue pour prendre leur petit-déjeuner. On peut aussi trouver des produits locaux au Haight street market. Tout près, vous trouverez le Golden gate Park où les américains font leur footing ou du sport.
Le Golden Gate Bridge
- Le Golden Gate Bridge, le célèbre pont rouge de San Francisco, que l’on a pu voir par temps clair et dégagé, ce qui est assez rare car il est souvent dans la brume. Vous pouvez vous y rendre en voiture. L’aller est gratuite mais le retour payant (7$). Vous pouvez aussi prendre le bus n°28 au pont jusqu’au terminus puis le 30 jusqu’à downtown pour 2.75$, valable 2h.
Alcatraz, la prison la plus connue de l’ouest américain
- Alcatraz, que je n’ai pas pu faire, mérite vraiment le détour à mon avis. Reconnu comme le plus célèbre pénitencier du monde, les conditions d’incarcération étaient extrêmement difficiles et il était presque impossible de s’échapper en raison notamment de la température de l’eau et du courant autour de la prison. Pour s’y rendre, il faut réserver sur internet. Une semaine avant mon séjour, il y avait encore des places pour la semaine où j’étais à SF, mais pas pour ces deux jours en particulier.
J’ai trouvé le coeur de San Francisco très safe, mais certains quartiers en périphérie l’étaient moins. Beaucoup de sans-abris, des tentes plantées partout etc.
Highway 1 (J19, 20, 21)
Pour rejoindre Los Angeles, j’ai décidé de prendre la highway 1, cette route panoramique aux paysages époustouflants qui parcourt une partie de l’ouest américain. Bien sûr, ça rallonge un peu, mais ça en vaut vraiment la peine. Je vous présente les arrêts les plus beaux à faire sur cette route et aux alentours.
Monterey
Monterey est une petite ville très authentique pour laquelle j’ai eu un véritable coup de coeur. Le fisherman’s wharf ressemble très fortement à celui de San Francisco (où vous pourrez voir des otaries et manger dans des restaurants de poissons) à un détail près : le nombre de touristes en moins. C’est aussi le lieu de départ d’excursions pour observer les baleines, orques et dauphins. Fin septembre lorsque j’y étais, il y avait des départs et les touristes ont vu des baleines à bosse.
⛺ J’ai dormi au Veterans Memorial Park, un camping pour 30$ la nuit |


17 – Mile Drive
Il s’agit d’une route panoramique privée et payante (10.25$) qui traverse les quartiers résidentiels les plus riches des États-unis. Terrains de golf, maisons de luxe et surfeurs, voilà ce qui vous attend en empruntant cette route. Certes, l’endroit est beau mais je trouve qu’il n’est pas nécessaire de payer pour emprunter une route avec des paysages que vous verrez tout le long sur la côte. Vous finirez la route à Carmel, un petit village très mignon où plus d’un mois avant Halloween, toutes les maisons étaient déjà décorées.


Point Lobos State Reserve
Point Lobos State Reserve est une réserve payante de l’ouest américain. L’entrée coûte 10$ mais les paysages sont vraiment à couper le souffle. Il y a des sentiers avec des balades qui vous mèneront au coeur de la réserve. J’ai fait le Bird Island Trail et le Sea Lion Trail tout en observant des otaries et beaucoup d’espèces d’oiseaux. Si vous ne devez payer qu’un endroit sur la Highway, privilégiez celui-là.



Les alentours de Big Sur dans l’ouest américain
- Bixby Bridge, ce pont très photographié que vous emprunterez sur la route.
- Big sur, une ville qui ressemble à une station de ski. On passe de la côte à un village entourés de sapins. Tout est très cher, ne pensez même pas à trouver un camping, les prix tournent autour de 70$ la nuit. Vous pouvez aller au Nepenthe Cafe qui offre une vue magnifique sur la côte. Pas de chance pour nous, on est arrivés avec le brouillard. Vous pourrez aussi voir Pfeiffer Beach, une plage payante, apparemment magnifique.

- Située en bord de route, la plage de Mcway Falls est non accessible au public. On y trouve une petite cascade qui descend des falaises.


- Elephant Seal Vista Point, une plage où vous pouvez observer les éléphants de mer. C’est assez drôle de les voir se battre, s’enduire de sable ou se pavaner.


Pismo Beach & les dunes d’Ocean Natural Reserve
Pismo beach constitue un bon arrêt si vous aimez faire du shopping. La ville dispose de plusieurs magasins outlet où faire de bonnes affaires. Quant aux dunes, elles sont reconnues comme étant les plus belles restantes de Californie. Il vous faudra conduire 2 miles dans le sable (4*4 recommandé) et débourser 5$ pour y accéder.
Santa Barbara
Santa Barbara est une ville luxueuse, propre et agréable. J’ai visité le Pier et le centre-ville, bordé de boutiques et de restaurants. Si je dois vous conseiller un restaurant, il s’agit de Los Agaves, un restaurant mexicain. J’ai rarement aussi bien mangé pour si peu cher, vous avez un très grand choix de spécialités mexicaines. En apéritif, on vous apporte des chips, que vous pouvez déguster avec un assortiment de sauces, toutes faites maison.
D’autres arrêts le long de la route
Voici quelques plages, conseillées par une américaine, qui valent le détour :
Point Mugu State Park – Campus Point State Marine Conservation Area – Spooner’s Cove – Sand Dollar Day Use Beach – Half moon bay.
Los Angeles, dernière étape de ce road-trip dans l’ouest américain (J22 & 23)


Où se loger à Los Angeles dans l’ouest américain ?
Contrairement à San Francisco, il y a beaucoup d’Airbnb disponibles, et ils ne sont pas si chers que ça.
Comment se déplacer à Los Angeles ?
À Los Angeles, avoir une voiture est préférable car les transports en commun sont très mal desservis. Vous trouverez beaucoup d’emplacements pour vous garer gratuitement et des parkings payants au centre-ville. Attention cependant aux heures de pointe, il est possible de rester coincer longtemps dans les bouchons.
Les incontournables à Los Angeles
Voici une liste non exhaustive des incontournables à faire en deux jours à Los Angeles.
Santa Monica
- Santa Monica est une ville côtière luxueuse. Le fameux Pier est le point final de la route 66, on s’y rend souvent pour son parc d’attraction. Les parkings à proximité sont à 14$ mais il y a un parking ‘minute’ à 1$ de l’heure, où l’on peut rester 2h maximum, amplement suffisant pour faire un tour.
Venice Beach
- Venice Beach, situé juste à côté, est un quartier qui ressemble très fortement à Venise à cause des canaux qui y ont été creusés au 20ème siècle. Dirigez-vous vers Ocean Front Walk où vous verrez les américains faire du sport (skate, tennis, basket, muscu). Il y a aussi des magasins de souvenirs, des danseurs, des chanteurs, de la street food à gogo, bref c’est très typique comme endroit. Garez-vous à Linnie Avenue, c’est gratuit.
Hollywood
- Nous avons fait la randonnée pour se retrouver derrière les fameuses lettres d’Hollywood. Pour cela, il faut se garer sur Lake Hollywood drive et remonter la rue puis tourner à droite directement sur Wonder View Drive. J’ai été assez déçue de cette balade parce que finalement la vue n’a rien d’exceptionnel en soit, et un grillage nous sépare des fameuses lettres. On a ensuite déjeuné au parc Griffith et visité l’observatoire. De là, il y a d’autres randonnées pour s’en approcher de près et se retrouver en face cette fois-ci, qui ont l’air d’être plus sympas.
- Hollywood est surtout connue pour le fameux Walk of Fame qui est à voir. La portion la plus intéressante est entre Brea Avenue & Vine Street, où le spectacle de rue est assez impressionnant. Ça m’a fait penser à NY avec les vendeurs de hot dog, les danseurs, les rappeurs qui vendent leur CD etc. Garez-vous dans les rues perpendiculaires car la rue principale est bien sûr payante.
Beverly Hills
- Beverly Hills est le quartier le plus luxueux de LA. Boutiques de luxe, voitures de sport, villas de stars, voilà ce qu’on y trouve. Voir ces quartiers résidentiels, les locaux faire leur footing etc m’a vraiment fait penser à la série desperate housewives. On est vraiment plein de clichés depuis le début de ce road-trip dans l’ouest américain.
Downtown Los Angeles dans l’ouest américain
- Pour visiter le Downtown à LA, les places sont rares et les parkings hors de prix (entre 6 et 12$ l’heure). Je me suis garée au Paragon Parkin (6$ la journée) au 340 S Spring street et j’ai ensuite tout fait à pied. J’ai visité le Grand Central Market, un marché couvert dans un hangar. Puis direction Olvera Street, le quartier mexicain. Le jour où j’y suis allée, ils fêtaient « dia de Los muertos », le jour de la fête des morts. Du coup, les rues étaient très animées, il y avait de la musique, des spectacles et de la danse, ainsi que des stands où acheter guitares, tissus, souvenirs etc. Les rues étaient colorées et ça sentait bon les épices mexicaines. Si vous voulez un aperçu de cette journée, il vous faut regarder « coco », un Disney sorti en 2017. On a ensuite visité Union Station, une très belle gare avec un hall en mosaïques de marbres. Pour manger, j’ai testé Bäco, un restaurant aux sandwichs innovants, mais assez chers. Sinon, il y a de quoi faire dans le quartier mexicain. Authentik Usa conseillent de très belles adresses telles que La Luz Del dia ou encore Casa la Golondrina.






Si vous avez le temps, il y a aussi les studios de cinéma Warner Bros, Universal Studios & Paramount studios à Los Angeles qui méritent le détour.
Conclusion de ce road-trip dans l’ouest américain
Avant mon départ pour l’ouest américain, j’ai téléchargé et imprimé le guide offert par Authentik Usa. Il m’a vraiment aidé à connaître l’essentiel de chaque destination durant ce voyage. C’est un guide très pratique que je recommande vraiment pour les conseils pratiques, les explications et les références culturelles apportées.
En plus de vingt jours dans l’ouest américain, nous avons parcouru près de 5600 km. Même si je n’ai pas eu l’impression d’avoir passer mon temps dans la voiture, les distances sont quand même conséquentes. Si vous voulez mon avis, il n’aurait pas fallu rajouter plus d’étapes au périple. Pour pouvoir faire un maximum de choses, nous ne sommes pas restés plus d’une journée au même endroit. Zion, Yosemite ainsi que les grandes villes méritent néanmoins qu’on s’y attarde plusieurs jours.
J’espère que cet article t’aura aider à préparer ton voyage dans l’ouest américain. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser dans la section commentaire ou à m’écrire sur Instagram. Si tu cherches d’autres idées d’itinéraires en road-trip, n’hésite pas à consulter mes autres articles sur l’Australie.
À bientôt sur le site !
Voyage réalisé en septembre/octobre 2018