Le sud de l’Italie, c’est une promesse de soleil et de paysages à couper le souffle. En partant de Rome, ville éternelle au patrimoine inépuisable, jusqu’aux terres lumineuses des Pouilles, bordées par l’Adriatique, le voyage se transforme en une immersion progressive dans une Italie sauvage et authentique. Ce périple vous emmène au cœur d’une culture millénaire, entre vestiges antiques, villages perchés, oliveraies à perte de vue et plages paradisiaques. Découvrez mon itinéraire de deux semaines dans le sud de l’Italie, avec plus de deux milles kilomètres parcourus entre Rome et la région des Pouilles.

Jour 1 & 2 : Rome

Notre périple commence à Rome, une ville chargée d’histoire et de culture. Du Colisée aux ruelles de Trastevere, du Vatican aux fontaines baroques, la capitale italienne est un théâtre vibrant où l’Antiquité côtoie le quotidien d’une métropole moderne. Mais Rome ne se limite pas à ses monuments : c’est aussi une atmosphère et un art de vivre. Flâner dans ses quartiers, goûter à la cuisine, c’est déjà débuter un voyage qui donne le ton pour la suite de l’aventure dans le sud de l’Italie.

J’ai décidé d’accorder seulement deux jours à Rome, ce qui n’est clairement pas suffisant pour bien profiter de la ville. Par ailleurs, j’ai la chance d’avoir de la famille en Italie, j’avais donc déjà visité la capitale de l’Italie à de nombreuses reprises.

💡 Rome est très grande ville, avec des transports en commun défectueux. Se déplacer prend donc beaucoup de temps. De plus, les attractions touristiques telles que le Colisée ou le Vatican attirent beaucoup de monde, surtout en pleine saison. Si vous souhaitez visiter ces lieux, privilégiez le hors saison et pensez à arriver tôt le matin.

De plus, presque chaque visite est payante. Généralement, les prix sont les suivants : gratuit pour les moins de 18 ans ; entre 2 et 4€ pour les 18-25 ans ; puis de 10 à 16€ pour les +25 ans.

Premier jour à Rome

  • Visiter l’ancien Rome : le Colisée, le forum romain, la Basilique di Massenzio e Costantino, l’Eglise Santo Stefano Rotondo (l’une des rares basiliques de forme circulaire).
  • Déjeuner chez The corner, un étoilé au guide Michelin qui propose des prix très attractifs le midi et découvrir la pyramide de Caio Cestio non loin du restaurant.
  • Se promener à la Villa Borghese, un joli parc où le Pincio offre une belle vue sur la ville et la place Del Popolo. Possibilité de louer des vélos ou de faire de la barque (3€ les vingt minutes).
  • Se perdre dans les rues du côté de la Fontaine de Trevi, du Panthéon et de la Piazza Novana.

Deuxième jour à Rome

  • Visiter le Vatican & la Chapelle Sixtine : l’entrée du Vatican n’est pas payante, mais celle de la Chapelle l’est.
  • Se balader près du Castel Sant Angelo.
  • Flâner dans le quartier de Trastevere avec ses nombreux restaurants, petites ruelles étroites, et murs colorés (Basilica di Santa Maria, Passeggiata Del Gianicolo, San Pietro in Montorio).
  • Se rendre à The Aventine, l’une des sept collines de Rome, pour avoir une belle vue sur la ville et observer le célèbre « Aventine Keyhole », cette serrure par laquelle on peut apercevoir le Vatican.
  • Finir en beauté avec l’Elefantino & la piazza Minerva.
Plus de temps ?
  • Balade dans le quartier d’Ostiense ou celui de Tor Marancia.
  • Découvrir Eataly, un repère à street food où manger sur le pouce.
  • Visiter le palais de Barberini (2€ pour les 18-25 ans et 10€ pour les + de 25 ans).

Les bonnes adresses à Rome

  • The Corner, un restaurant 1* au guide Michelin qui propose des menus trois plats à 38€ le midi.
  • Osteria da Fortunata, près du Panthéon, pour des pâtes faites à la main.
  • Mercato central, dans la gare de Termini, pour goûter à différents styles de cuisine du monde.
  • Obica Mozzarella Bar, du côté de Trastevere, pour déguster de la bonne mozzarella.
  • Le levain, à Trastevere, une boulangerie avec de superbes sandwichs et pâtisseries.
  • Maritozzi & cucina, une cuisine faite maison du côté de Trastevere.
  • Bruschetta e traditionnal Pasta, près de la Villa Borghese, pour des pâtes faites à la main.

Les déplacements dans la capitale de l’Italie

À l’aéroport de Fiumicino, des navettes vous emmènent à la gare de Termini pour 5€90 en 40 minutes. Il suffit de suivre les indications « shuttle airport » en sortant de l’aéroport. Depuis la gare, il existe deux lignes de métros qui desservent les principaux lieux touristiques de la ville. N’hésitez pas à regarder vos trajets sur l’application « Rome2rio ».

Pour se déplacer dans Rome, sachez que les bus ne sont pas ponctuels. Les horaires ne sont pas toujours affichés, il faut prendre son mal en patience et attendre. On ne peut pas acheter de tickets dans le bus, il faut s’en procurer aux bornes des métros (comptez 1€30 le billet, valable 1h30). Il est nécéssaire de prévoir du liquide car les cartes bancaires ne fonctionnent pas aux bornes.

La circulation en voiture était plutôt calme durant mon séjour, peut-être en raison de la semaine du 15 août où les italiens partent en vacances pour célébrer la Sainte-Marie.

L’hébergement

J’ai réservé mes trois premières nuits à Rome, dans un quartier en périphérie, via le site Guesttoguest. J’ai payé 30€ pour trois nuits. Pour la dernière nuit, j’ai réservé un hôtel près de la gare de Termini. Lucky Holidays Rooms, en plus d’être bien situé, est un hôtel abordable (50€ la nuit), propre, confortable, avec un personnel aux petits soins.

Jour 3 : Tivoli et la villa d’Este & Castelliri

La villa d’Este à Tivoli se situe à environ 40 kilomètres à l’est de Rome. Classée depuis 2002 à l’UNESCO, cette villa regroupe de magnifiques jardins et fontaines, ainsi qu’une galerie. La villa d’Este est également surnommée le « jardin des merveilles ».

La vue sur les campagnes environnante est magnifique. Les jardins sont somptueux, chaque fontaine est différente et remplie de détails. Il s’agit d’un réel chef-d’oeuvre de l’architecture italienne. La Villa d’Este fut commandée par le cardinal Hippolyte d’Este qui souhaitait devenir Pape. Il n’y parvint jamais mais fit construire cette villa pour montrer sa magnificence et son pouvoir.

L’entrée coûte 13€ (2€ pour les 18-25 ans). On peut faire le tour des jardins en une à deux heures.

Jour 4 : Castelliri et les grottes de Falvaterra

Castelleri est le village natal de mes grands-parents maternels. J’y ai donc fait escale pour passer une journée en famille.

J’en ai profité pour faire une sortie avec mes petits cousins aux grottes de Falvaterra. L’entrée simple des grottes coûte 4€ et la visite guidée dure vingt minutes environ. Des sorties de spéléologie sont aussi organisées à Falvaterra. Il faut compter 30€ pour un itinéraire à 1200 mètres, équipements compris (combinaison et chaussures) et 40€ pour un itinéraire à 2200 mètres.

Les grottes sont très belles : vous pourrez notamment observer un lac en forme de coeur d’une profondeur de 6 mètres, une cascade qui alimente des piscines de sept mètres de profondeur, des concrétions de calcium avec la formation de stalactites et stalagmites

La grotte a été découverte en 1960. La guide nous explique l’évolution de la grotte au fil des ans dû aux tremblements de terre qui ont secoués la région à plusieurs reprises. Les explications sont très intéressantes mais seulement en italien.

💡Près de la grotte, il est possible de se baigner dans la rivière alors prévoyez vos maillots de bain.

Gaeta, jolie plage du sud de l’Italie

Comme nous avons emporté notre tente pour ce voyage, j’ai trouvé un emplacement payant près de Gaeta (3€). Je me rendais au camping « Da Benetto » lorsque j’ai vu des tentes plantées sur cette plage juste avant le camping. Magnifique coucher de soleil, plage propre et très calme si vous souhaitez dormir en tente et économiser une nuit d’hôtel.

Jour 5 : Naples, capitale de Campanie dans le sud de l’Italie

J’ai choisi de ne consacrer qu’une journée à Naples. Chaotique, bruyante, débordante d’énergie, la capitale de la Campanie est une ville qui ne laisse pas indifférent. En effet, cette ville est l’un des visages les plus authentiques du sud de l’Italie. La ville peut être salle par endroit avec des déchets jonchent les rues mais l’ambiance qui y règne est spéciale : du linge étendue à chaque fenêtre, du monde dans les rues, des immeubles tellement collés que les habitants peuvent échanger depuis leur balcon. Voici un aperçu des incontournables à faire à Naples en une journée.

  •  La Piazza del Plebiscito avec le Palais Royal et la Basilique San Francesco di Paola. Le premier est payant (6€ ou 3€ pour les tarifs réduits). L’entrée de la basilique est gratuite.
  • La Galerie Umberto II est une galerie marchande en fer forgé construite entre les années 1887 et 91. L’architecture est magnifique.
  • Le quartier espagnol est un quartier très pauvre, on dit qu’il s’agit de l’âme de Naples. Ici, vous verrez du linge suspendus aux balcons, des scooters qui déambulent dans les ruelles étroites, des façades délavées, des odeurs de sauce tomate, de la musique s’échappant des fenêtres, des statues à l’effigie de Jésus et surtout, des œuvres de street art. L’une des plus célèbres est celle de Maradona, le jeune joueur argentin qui a aidé Naples à gagner le championnat d’Italie. Ici, le football a clairement une place très importante dans la vie des locaux. Enfin, en grimpant tout en haut du quartier, on tombe sur une jolie vue de la ville.
  • La véritable pizza napolitaine se trouve ici. J’ai testé le restaurant Ntretella où les pizzas étaient très bonnes pour un prix imbattable de 6€.

Jour 6 : Pompéi et/ou Herculanum & le Vésuve

Pompéi et Ercolano sont deux villes antiques de Campanie situées près du Vésuve. Toutes deux ont été détruites en même temps qu’Oplontis et Stabies lors de l’éruption du Volcan en 79 après Jésus Christ

Enfouie sous plusieurs mètres de sédiments volcaniques, préservée des intempéries et des pillages, Pompéi tombe dans l’oubli pendant quinze siècles. Redécouverte au 17ème siècle, l’ancienne cité romaine a été remarquablement bien conservée. Les sites archéologiques sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997.

Pompéi ou Herculanum ?

Comme j’avais déjà visité Pompéi plus petite, j’ai voulu cette fois-ci découvrir Herculanum. Voici les différences entre les deux site, sachant qu’ils sont différents et complémentaires.

Pompéi est une ville plus grande, la visite prendra donc plus de temps. À Pompéi, on peut notamment observer des corps figés conservés grâce à une technique de moulage, comme les célèbres « amants de Pompéi » par exemple. La ville a été ravagée par une pluie de pierre et une nuée de fumée, les bâtiments sont par conséquent beaucoup plus endommagés que sur d’autres sites. Le billet coûte 15€ (gratuit pour les – de 18 ans et 2€ pour les 18-24 ans de l’UE). Il existe aussi des billets couplés à 18€ pour visiter trois sites.

Ercolano est une ville plus petite. La ville est moins connue donc moins touristique. À Herculanum, on peut observer des squelettes. Ici, la ville a été détruite par une nuée ardente et figée par une coulée de lave qui l’a privée d’air. La ville est mieux conservée, on voit des habitations moins endommagées avec des fresques aux murs mieux conservées, des sols gondolés, des poutres brûlées, des escaliers ou lits en bois etc. Le prix d’entrée est de 11€.

Le Vésuve

J’ai fait l’ascension du Vésuve il y a quelques années. En voiture, vous pouvez vous garer sur un parking moyennant 5€. On longe ensuite la route jusqu’à un cabanon où l’on peut acheter ses billets (10€ par personne). N’oubliez pas vos baskets, car l’ascension, qui dure une vingtaine de minutes, se fait sur des graviers. Tout au long de la balade, vous trouverez des cabanes pour acheter de l’eau et des souvenirs. C’est extrêmement touristique, il y a énormément de monde, ce qui enlève beaucoup de charme au lieu.

Là-haut, vous aurez cependant une très belle vue sur le cratère qui est impressionnant. On voit la végétation qui s’est progressivement installée à l’intérieur. La dernière éruption a eu lieu en mars 1944. Le Vésuve est aujourd’hui très surveillé car s’il venait à se réveiller, il y aurait des millions de personnes à évacuer.

🛏️ J’ai dormi dans un Airbnb pour 40€ la nuit en haut du restaurant Mi siedo e gusto da Antonietta avec vue sur le Vésuve. Je le recommande vraiment. L’endroit est splendide et la vue est magnifique. 

Jour 7 : la côte Amalfitaine dans le sud de l’Italie

La côte amalfitaine s’étend sur 50 kilomètres de littoral. Vous y trouverez des paysages magnifiques avec des maisons perchées sur les falaises, des criques aux eaux bleus turquoises, des petites villages de pêcheurs aux couleurs pastel, des routes sinueuses, des plages paradisiaques, de grandes villas luxueuses, des citronniers etc.

C’est un endroit magnifique dont je n’ai absolument pas pu profiter en raison du nombre de voitures qui bloquait la circulation. Je n’ai eu aucun problème sur la route durant ce road trip sauf ici. Impossible de circuler ou même de se garer. Aucunes places n’étaient disponibles (et quand elles l’étaient, les tarifs sont compris entre 1€50 et 3€ de l’heure). Comme les italiens ne respectent pas du tout le code de la route de manière générale, alors je peux vous dire que lorsqu’ils se mettent à doubler sur des routes sinueuses à bord de falaise, ce n’est pas très rassurant.

Pour profiter pleinement de la côte Amalfitaine, il faut vraiment venir hors saison, quitte à ne pas se baigner car même en juin et en septembre, cette destination doit être prise d’assaut. Les hébergements sont d’ailleurs tous hors de prix. Il faut tout de même prévoir deux ou trois jours afin de profiter des criques et se perdre dans les petits villages. Relier Positano à Maiori prend par exemple trente minutes sans circulation. Pour ma part, j’ai effectué différents arrêts malgré tout : Positano, Praiano, Amalfi, Ravelo et Maiori.

🛏️ Le soir, j’ai dormi au camping Rubinya près de Salerne. Pour 25€, vous avez un emplacement, la wifi, l’accès aux douches, le petit déjeuner et -15% de réduction sur un restaurant de la plage. Situé très proche de la mer (300 mètres). 

Jour 8 : Salerne (visite d’une ferme à mozzarella) & Matera

Dernière étape avant de rejoindre les Pouilles dans le sud de l’Italie : Salerne pour la visite d’une ferme productrice de mozzarella. En Campanie, la spécialité est la mozzarella à la différence de la Burrata qui, elle, est produite dans les Pouilles.

Visite d’une ferme à mozzarella dans le sud de l’Italie

Plusieurs fermes proposent des visites guidées. J’ai personnellement choisi Vannullo. La visite en groupe coûte 5€/pers. Pour une visite personnalisée, il faut compter 20€. On peut apercevoir les employés fabriquer la mozzarella à travers une vitre entre 4h et 11h30 du matin. On visite aussi l’étable et le musée de l’agriculture avec d’anciens outils servant autrefois aux fermiers. La visite inclut aussi une dégustation de mozzarella (deux petites boules de 60g), puis on s’arrête à la boutique où ils vendent des sacs fabriqués à partir de peaux de bufflonne ou encore des savons confectionnés avec le lait ou d’autres ingrédients naturels etc.

Il n’est pas nécessaire de payer une visite privée puisque vous pouvez circuler librement dans la ferme sans payer et accéder à l’étable, à la boutique, au restaurant, et au glacier où l’on trouve glaces, yaourts, brioches et autres sucreries confectionnées à partir du lait de bufflonne. Cela dit, le guide parlait français et la visite a quand même durée trente minutes. C’était très intéressant.

J’ai aussi mangé au restaurant de la ferme qui propose d’excellents plats à base de produits locaux. Les menus dégustation coûtent 29€, c’est une excellente façon de goûter la mozzarella et la ricotta produite sur place. Il faut toutefois penser à réserver. Ne soyez pas surpris, la mozzarella n’a pas la même texture qu’en France, elle est très élastique et caoutchouteuse. Je vous conseille aussi vivement de goûter leurs glaces ou leurs yaourts, tout est délicieux. La ferme dispose aussi de son propre jardin où sont récoltés chaque jour des légumes pour le restaurant. 

Informations pratiques sur la ferme

Les bufflonnes viennent d’Inde et produisent 9 litres de lait par jour, contre 30 en moyenne pour les vaches. Elles pèsent jusqu’à 800 kilos, voir 1000 kg pour les mâles. L’étable compte 300 bufflonnes et 8 mâles qui cohabitent ensemble. Les mâles sont reconnaissables car leur tête et leurs cornes sont plus grosses et ils ont plus de poils.

Tous les matins, on leur passe de la musique classique pour les apaiser. Des rouleaux les massent chacune leur tour. La traite s’effectue trois à quatre fois par jour. Les femelles s’y rendent naturellement, d’elles-mêmes lorsqu’elles en ressentent le besoin. Grâce aux puces, les machines reconnaissent les bufflonnes et analysent le lait pour s’assurer que tout est normal. Si la femelle n’a pas besoin d’être traitée, la porte de la machine ne s’ouvre pas.

De trois à quinze ans, les femelles produisent du lait. Après, elles sont vendues à l’abattoir et la ferme rachète les peaux pour fabriquer des sacs. La viande ne peut pas être récupérée car l’animal est alors trop vieux. Durant trois à quatre mois par an, les bufflonnes ne produisent plus de lait. À ce moment-là, elles peuvent sortir de l’étable. Autrement, elles sont obligées d’y rester pour que la traite soit effectuée. Ces moments sont différents pour chaque femelle donc la production de lait est constante toute l’année.

Enfin, la ferme est bio et n’exporte aucun produit, tout est consommé sur place. Les ouvriers travaillent de 4 à 11 heures le matin et fabriquent environ 400 pièces par jour comme la mozzarella classique, la cerise (30g), la tresse etc. Enfin, attention pour les femmes enceintes, le lait n’est pas pasteurisé.

Pæstum

Tout près de la ferme, vous pouvez vous arrêter sur le site de Paestum pour voir cette ancienne colonie romaine, détruite en 273-272 av. J.-C après avoir été conquise par Rome. Le site est payant (8€ en plein tarif). 

Matera, village troglodyte dans le sud de l’Italie

Matera est un village troglodyte situé dans un canyon au milieu des montagnes, en Basilicate. Il comprend les célèbres Sassis, un ensemble d’habitations à flanc de montagne. Les habitants du village ont été évacués en 1952 en raison de mauvaises conditions de vie. Aujourd’hui, il s’agit d’un site touristique où les monuments (églises ou grottes) sont payants. Le village est assez grand, comptez au minimum une demi journée pour bien le visiter.

Rendez-vous au belvédère de Murgia Timone pour admirer un magnifique coucher de soleil depuis l’autre rive du canyon. Pour s’y rendre, vous pouvez y aller en voiture et vous garer sur un parking gratuit où vous devrez rejoindre le point de vue à pied (environ 1km). Sinon, emportez vos chaussures de randonnée, il est possible de traverser le canyon pour atteindre l’autre rive grâce à un pont.

Jours 9 à 13 : les Pouilles 

Les Pouilles est une région au sud de l’Italie, à la pointe de la botte, connue pour ses allées bordées d’oliviers, ses champs d’arbres fruitiers, ses villes blanches perchées sur les falaises, ses terres agricoles et ses kilomètres de littoral méditerranéen. Bari, la capitale, est une ville universitaire et portuaire tandis que Lecce se fait surnommer la « Florence du Sud » avec une architecture de style baroque. Voici une liste non exhaustive des endroits à visiter dans les Pouilles.

La vallée d’Itria

La Vallée d’Itria est le berceau du trullo, cette petite maison typique des Pouilles. C’est un endroit magnifique et sauvage où j’ai pris plaisir à me balader dans les villages de Locorotondo, Cisternino & Martina Franca. Ces petits villages se situent en hauteur et offrent une belle vue sur la campagne environnante. Il est vraiment agréable de déambuler dans les petites ruelles de ces villages tout blancs. 

Alberobello, le village le plus typique du sud de l’Italie

Alberobello est un village typique des Pouilles classé à l’UNESCO. C’est aussi l’un des villages les plus photogéniques d’Italie. Il est composé de trulli, ces habitations en pierre, typiques de la région. Il existe deux quartiers historiques : Rione Monti, le plus touristique avec plus de 1000 trulli, des ruelles en pente, des boutiques d’artisanat, des restaurants et Aia Piccola, le quartier plus résidentiel et préservé.

Ostuni, la ville blanche

Ostuni, la ville blanche, offre un très beau panorama à 360 degrés sur la vallée d’Itria et l’Adriatique. Son centre historique médiéval est un véritable labyrinthe de ruelles pavées, escaliers, voûtes et passages cachés avec des boutiques d’artisanat et des cafés typiques. Ne manquez pas la Cathédrale Santa Maria Assunta avec sa façade gothique. Quant à la Piazza della Libertà, c’est l’épicentre de la vie locale et de l’histoire du village. Enfin, si je peux vous conseiller un endroit où manger, ne passez pas à côté de l’Osteria Del Tempo Perso.

💡Dans le nord de l’Italie, Trattoria signifie restaurant alors qu’au sud, on utilise plutôt le mot Osteria

Pogliano a Mare

Pogliano a mare est un joli village où les maisons sont perchées sur des falaises de plus de vingt mètres. J’ai adoré me perdre dans les ruelles, où l’on peut admirer un magnifique panorama depuis les terrasses aménagées. Il est préférable de se garer en dehors de la ville et de visiter le village hors saison car il y avait énormément de monde en plein mois d’août.

Monopoli dans le sud de l’Italie

Monopoli est une charmante petite bourgade qui possède un centre historique médiéval magnifiquement bien conservé. Ses ruelles blanches, ses églises baroques et ses bâtisses en pierre créent une ambiance à la fois méditerranéenne et authentique. Le petit port pittoresque de Monopoli est un incontournable ainsi que le château Charles Quint qui surplombe le port et offre de belles vues.

Torre Sant’Andrea

Torre Sant’Andrea est un site formé de falaises calcaires et constitué d’arches naturelles et de piliers rocheux, un paysage façonné par l’érosion au fil du temps. L’arche des amoureux (sur la seconde image) est l’un des rochers les plus photogéniques.

Conclusion de ce road trip dans le sud de l’Italie

Le budget de ce voyage dans le sud de l’Italie

  • Essence : 180€ pour une essence avec des prix compris entre 1€5 et 1€7 le litre.
  • Parking : environ 50€. Partout, les places sont payantes. Il a été rare pour nous de trouver des emplacements gratuits.
  • Péage : 38€ (dont 25€ pour faire Monopoli-Rome)
  • Hébergement : 145€ (30€ Rome, 25€ de camping, 40€ d’airbnb, 50€ d’hôtel), sachant que j’ai dormi la moitié du séjour chez ma famille.
  • Location de voiture chez Sixt : 470€.

Généralités sur le sud de l’Italie

  • Au restaurant, vous ne pouvez pas demander de carafe d’eau. L’eau s’achète en bouteille. Le service est payant : il faut compter entre 1 à 4€ par personne à la note totale.
  • Prévoyez du liquide. Certaines stations services n’acceptent pas la carte.
  • La conduite des Italiens est réputée pour être catastrophique. Ils n’ont pas vraiment de code de la route. Aucune priorité à droite, ils doublent même sur les lignes continues.
  • Les routes, notamment dans la région entre Rome et Naples, sont très sales. Ne soyez pas surpris de voir des déchets joncher le sol sur les autoroutes.
  • Faites très attention aux limitations de vitesse. Sur de nombreuses portions, aucunes indications affichées, et les limitations diffèrent de celles en France.
  • Entre 14 et 18h, la vie s’arrête dans les villages. Il faut donc adapter les programmes. Ça peut être l’occasion d’aller se promener sans croiser trop de monde. Attention, ce n’est malheureusement pas valable dans les villages ultra touristiques comme Alberobello.

En bref, j’espère que cet article t’aura aider à préparer ton voyage dans le sud de l’Italie. Pour plus de destinations en Europe, tu peux consulter mes autres articles ici. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser dans la section commentaire ou à m’écrire sur Instagram. À bientôt sur le site !

Voyage réalisé en août 2019

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