Située au cœur de l’archipel indonésien, Sulawesi dévoile une richesse insoupçonnée : paysages volcaniques, rizières en terrasses, plages paradisiaques, animaux endémiques et fonds marins parmi les plus spectaculaires au monde. Préservée du tourisme de masse, Sulawesi permet de partir à la rencontre de cultures ancestrales comme les rituels funéraires Toraja. Bref, pour sortir des sentiers battus tout en découvrant l’authenticité indonésienne, je vous recommande vivement de visiter cette île qui fut pour moi un réel coup de cœur.

Les distances étant longues, je vous conseille au minimum trois semaines pour bien profiter des lieux. Il y a deux aéroports principaux à Sulawesi : Manado au nord de l’île et Makassar au sud. J’ai décidé d’arriver par le sud afin de créer un itinéraire logique pour la suite du voyage. En effet, puisque j’allais ensuite à Raja Ampat, il était plus facile de prendre l’avion depuis Manado pour aller à Sorong.

Rantepao, cérémonie funéraire Toraja

Rantepao est le point de départ pour assister à une cérémonie funéraire Toraja à Sulawesi. Cette région est aussi célèbre pour les sites funéraires sculptés dans les falaises ou encore les tongkonan, ces maisons traditionnelles à la toiture si particulière. Les torajas sont aujourd’hui chrétiens – protestants – pour la plupart d’entre eux. Ils estiment leur population à environ 600 000 personnes, dont 60% aurait quitté les villages pour travailler en ville.

La particularité de ce peuple est leur croyance particulière en la mort. En effet, ils passent leur vie à la préparer en économisant pour se payer de grandes funérailles. Parfois, les défunts restent des mois voir des années dans les maisons avant d’être enterrés, jusqu’à ce que les familles récoltent assez d’argent. Plus les funérailles sont impressionnantes, plus le statut du défunt dans la société est élevé et plus il y aura de sacrifices.

De plus, tous les trois ans, entre juillet et septembre, les familles exposent le défunt si celui-ci est bien conservé lors du rituel de Ma’nene. Le but est de nettoyer et rhabiller le défunt. 

Comment assister à une cérémonie Toraja à Sulawesi ?

Pour assister à une cérémonie, le mieux est de prendre un guide afin d’en apprendre un peu plus sur la culture Toraja et se sentir plus à l’aise au sein de la famille du défunt. C’est aussi bien de se renseigner en amont concernant les dates des prochaines cérémonies. Elles sont plus nombreuses entre juin et octobre.

On recommande grandement notre guide John, qui parle anglais et français. On a payé l’équivalent de 100€ (1,7 million de roupies indonésienne) à diviser en quatre pour une journée de 9h à 18h. Le prix moyen est de 30 à 40€ par personne, selon si vous choissisez de vous déplacer en scooter ou en voiture. Le déjeuner est compris dans le prix, on partage le repas du midi avec les invités de la cérémonie. En revanche, ce prix exclut la taxe d’entrée dans le village (30k) et les offrandes achetées pour la famille (bien souvent une cartouche de cigarettes ou des gâteaux pour les enfants).

Il vous faudra ensuite trouver un hébergement pour la nuit sur Rantepao. Sachez que le temps passé dans le village n’est que de 3 à 4 heures. Le reste du temps, le guide nous a conduit vers différents sites aux alentours. C’est pour cette raison que nous n’avons fait qu’une journée de cérémonie. Nous avons préféré explorer les environs par nous-mêmes en louant un scooter les jours suivants. 

💡Contact du guide WhatsApp : + 62 813-5169-7838

Information importante : sachez qu’il est préférable de porter des vêtements couvrants pour assister à la cérémonie.

Déroulé de la cérémonie chez les Toraja à Sulawesi

Les funérailles durent en moyenne cinq jours et nous avons assisté au premier jour de la cérémonie, appelé « la procession ». Avant de s’y rendre, le guide nous emmène au village de Ke’te Kesu. Il s’agit d’un village aux maisons traditionnelles dont l’entrée coûte 30k/personne (1,88€) (et le parking 5k – 0,3€). Ici, les toits sont fabriqués de façon traditionnelle, c’est-à-dire en bambou, alors que la plupart des maisons aujourd’hui sont faites en tôle. L’architecture des maisons est incroyable. Elles ressemblent aux bateaux d’époque lorsque les ancêtres des torajas arrivèrent d’Indochine par voie maritime. Sur le site, on voit aussi des cercueils perchés dans les falaises. Les torajas choisissaient des endroits inaccessibles pour enterrer leurs morts afin d’éviter les profanations. En effet, les défunts sont toujours enterrés avec leurs bijoux ou autres biens précieux. 

Jour 1 : la procession

Ensuite, direction la cérémonie. Le premier jour consiste à déplacer le cercueil de la maison où il est conservé jusqu’au village où se situe le tombeau familial. Dans notre cas, le défunt avait 70 ans et était décédé cinq mois auparavant. Il appartenait à une classe sociale élevée puisque plus l’enterrement est rapide, plus cela signifie que la famille possède de l’argent. Ici, les mœurs sont bien différentes des nôtres : on ne voit personne pleurer. À l’inverse, les gens rient, dansent et chantent. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas tristes. Simplement, ils appréhendent la mort différemment : comme un aboutissement.

On vous recommande de ne pas assister au troisième jour si vous êtes sensible au traitement des animaux puisqu’il s’agit du jour des sacrifices. En effet, les buffles et cochons sont égorgés en grand nombre. Pour les torajas, le buffle est un animal sacré. Selon leur coryance, le dernier souffle du premier buffle sacrifié signifie le départ du défunt vers l’au-delà. Cependant, la viande n’est jamais gaspillée. Elle est distribuée au sein du village ou exportée ailleurs en Indonésie. À titre d’information, les buffles femelles valent en moyenne 1500€ et les mâles plus du double. Les albinos sont les spécimens les plus sacrés : ils se vendent jusqu’à 30 000€. 

Visite des cimetières locaux

L’après-midi, direction Londa, un site où l’on peut visiter des grottes avec des cercueils et quelques squelettes. L’entrée coûte 30k (1,8€) et il faudra payer 50k supplémentaires pour la location d’une lampe à pétrole (le flash du téléphone suffit). Honnêtement, ça ne vaut pas le détour selon moi. Le tour est vite fait et il y avait pas mal de déchêts dans les grottes.

Puis, on visite également Lemo (20k), où l’on peut voir des tombeaux creusés dans les falaises rocheuses ainsi que les statues des défunts. Il est d’usage pour les familles aisées d’avoir leur propre statue à leur enterrement. Pour se faire, il faut sacrifier au moins 24 buffles et la confection d’une statue dure quasiment un an. Ici, sur ce site, ce sont les premiers habitants du village qui y sont enterrés de génération en génération depuis le XVIIème siècle. De manière générale, les torajas ne sont pas enterrés dans le sol mais dans des tombeaux, des grottes ou des falaises. Ils ont également d’autres traditions comme enterrer les placentas des bébés au pied de leur maison afin que les nourrissons gardent les secrets de famille et conservent une appartenance à leur terre mère toute leur vie. 

Jour 2 : visiter les environs à scooter

Pour ce deuxième jour, nous avons préféré louer un scooter et arpenter les environs par nous-mêmes. Nous sommes passés par le marché Pasar Bolu puis à Bori, un village typique dont l’entrée coûte 30k. On ne recommande pas forcément ce village puisqu’après, on s’est arrêté à Palawa, un second village aux maisons traditionnelles. Il est gratuit et on a pu assister à la fin d’une cérémonie. Enfin, je recommande Tinimbayo Rice Terrace et Mentirotiku Batutumonga Restaurant pour avoir un joli point de vue sur les rizières. 

Vous pouvez également visiter les sites de Londa et Lemo par vous-mêmes. N’hésitez pas à le spécifier au guide si c’est le cas. De cette façon, vous passerez plus de temps à assister à la cérémonie, ce qui est pour moi le plus intéressant, au vu du prix de la journée. Baby Grave est aussi un site digne d’intérêt. Il s’agit d’un arbre sacré dans lequel les Toraja creusaient autrefois de petites cavités pour y placer les corps des bébés décédés. La cavité était ensuite refermée par des fibres de palmier. Comme l’arbre est perçu comme un symbole de vie et de renaissance, les Toraja pensaient que l’âme pourrait s’élever plus facilement au paradis. L’arbre le plus connu est celui de Kambira, situé à vingt kilomètres de Rentepao. Mais il en existe d’autres !

Comment se rendre à Rantepao depuis Makassar ? 

Puisqu’on voyagait à quatre, nous avons pris des taxis la plupart du temps. Ici, les voyageurs choisissent souvent de prendre des voitures partagées. Il est donc intéressant de trouver d’autres personnes afin de réduire considérablement les coûts. 

Trajet Makassar-Rantepao : 8h, 80€ (1,3 million de roupies indonésienne)

Les îles Togian à Sulawesi

Les îles Togian sont un véritable paradis sur terre. Ici, on trouve de magnifiques plages de sable blanc à l’eau cristalline ainsi que des coraux très bien préservés. On a choisi de dormir dans deux hôtels différents afin de tester différentes activités. 

Kadidiri Paradise, un bungalow face à la mer à Sulawesi

On a d’abord séjourné à Kadidiri Paradise pour 500k la nuit, repas inclus (29,5€). Ici, tous les hôtels proposent des formules avec pension complète. Certains hôtels ont des services de navettes gratuites depuis Wakai. Nous, on a payé 100k (6€) à trois pour le transfert.

Le bungalow était propre mais nous avons eu la visite de rats la première nuit. Ce sont des choses qui arrivent lorsque l’on dort en pleine nature. Notez également que l’électricité est fonctionnelle seulement le matin entre 9h et 10h30 et le soir de 17h à 23h.

On a bien aimé Kadidiri Paradise pour le snorkeling, accessible depuis le ponton, et pour la possibilité de boire des cocktails tout en admirant le coucher du soleil. Par contre, c’est un resort avec pas mal de monde, il ne faut pas s’attendre à un petit cottage familial. L’hôtel propose différentes activités comme la possibilité de passer son OpenWater pour 380€ ou de plonger pour 36€/plongée. Il est également possible de louer du matériel de snorkeling pour 3€. 

+ Excursion à la journée depuis Kadidiri Paradise

On a réservé une activité à la demi-journée pour 250k (15€). La journée se compose des arrêts suivants : Jellyfish Lake, un lac rempli de méduses ; Karina beach, une magnifique plage de sable blanc ; et deux autres spots de snorkeling : Taipi & Taipi Wall. L’hôtel propose également une sortie à la journée jusqu’à Malenge pour 350k (20€). Comme notre second hôtel se situait là-bas, nous avons préféré ne pas y aller.

L’activité phare de cette journée est vraiment le lac aux méduses. C’est incroyable de pouvoir nager au milieu de centaines de méduses ! Sachez qu’elles sont inoffensives car avec le temps et l’absence de prédateurs, elles ont perdues leur capacité à piquer. En revanche, il est préférable d’éviter de les toucher car ce sont des créatures fragiles. Évitez aussi de mettre de la crème solaire, pour les mêmes raisons.

+ Barracuda Beach

Nous avons aussi fait une petite marche derrière le resort jusqu’à la plage de Barracuda. Tout au fond, vous pourrez trouver un peu de réseau si vous avez Telkomsel.

💡 On s’est ensuite rendu jusqu’à notre deuxième hôtel en bateau privé pour 700k (41€) et environ 2h de trajet. Il y a des transports publics mais ils ne passent pas tous les jours, renseignez-vous en avance auprès de votre hôtel. Voir la photo ci-dessus.
Sera Beach, l’une des plus belles plages de Sulawesi

Après trois jours à Kadidiri, on a posé nos valises au Sera Beach pour deux nuit supplémentaires. On a adoré cet endroit, véritable paradis à Sulawesi. Le personnel était adorable, l’ambiance intimiste, la nourriture excellente et la plage juste incroyable. On peut d’ailleurs voir des requins pointes noires sur cette plage et des tortues sur la plage de Sandy Bay, accessible un peu plus loin en snorkeling. C’est d’ailleurs ici que l’on a vu notre premier poisson crocodile !

Il est aussi possible de faire des sorties snorkeling pour 75k/pers (4,5€). Les reefs ont des numéros et notre guide nous a recommandé le numéro 2 (que l’on a testé et approuvé) et le numéro 5. Les coraux de Sulawesi n’ont rien à envier à Raja Ampat, certains endroits des Togean nous ont littéralement laissés sans voix.

N’hésitez pas à visiter le village Bajau de Malenge. Les Bajau sont aussi surnommés les « nomades de la mer« . Historiquement, ils vivaient presque exclusivement sur leurs embarcations, se déplaçant au gré des saisons de pêche. Aujourd’hui, certains sont sédentarisés dans des villages, avec des petites cabanes en bois sur pilotis. Les Bajau sont réputés pour leur maîtrise exceptionnelle de l’apnée et de la pêche traditionnelle. Certains d’entres eux peuvent descendre à plus de soixante mètres de profondeur et retenir leur souffle plusieurs minutes. Le snorkeling sous le ponton du village de Malenge est incroyable. On peut y voir des coraux en excellent état ainsi que des blue dragon fish et des mandarine fish.

Nous avons ensuite repris le public boat jusqu’à Wakai pour 20k/pers (1,2€) et un peu moins de deux heures de traversée. 

Una Una, île volcanique prisée pour la plongée

Si vous avez le temps, n’hésitez pas à vous rendre à Una Una. C’est une île volcanique avec des plages de sable noir, des volcans à gravir et de belles plongées à réaliser. 

💡Informations générales : pensez à retirer sufisamment d’argent car on ne trouve aucun distributeur sur les îles Togian. À titre d’exemple, pour 6 jours et 5 nuits, nous avons dépensé 7 millions pour deux, soit 400€. Sur les îles, il n’y a pas de réseau, sauf de la Wi-fi payante à quelques endroits (qui est d’ailleurs très chère : 200k/12€ les 3 Gigas). 

Comment aller aux îles Togian depuis Rantepao ? 

Tout d’abord, il faudra aller à Tentena. Nous avons pris le bus de la compagnie Rappan Marannu : 250k/pers (15€), 13h30 de trajet. À Tentena, on a passé la nuit à Ue Datu Cottage, un hôtel à 280k la nuit avec petit-déjeuner inclus, en face du lac. Le personnel était adorable et ils peuvent organiser les transferts de la station de bus à l’hôtel sur demande pour 25k/pers. 

Nous avons ensuite pris une voiture partagée jusqu’à Ampana pour 900k (53€). Sur Booking, on trouve peu d’hôtels à Ampana mais il y en a beaucoup une fois sur place.

💡 Si vous avez du temps à Ampana, vous pouvez organiser une sortie au Cape Fire, ou plage de feu. Il s’agit d’un endroit où un gaz s’échappe du sable et forme des flammes bleutées. 

Au port d’Ampana, il y a plusieurs solutions pour se rendre à Wakai, la capitale des Togian

  • un speedboat départ 9h, 1h30 de traversée pour 160k (9,5€)
  • un slowboat départ 9-10h, 3h de traversée pour 110k (6,5€)
  • un ferry au port d’Uebone (il se trouve à un endroit différent dans la ville) 5h de traversée, 58k (3,4€)

Il y a une taxe d’entrée de 150k (9€) pour se rendre aux îles Togian, à payer directement au port.

Gorontalo et les requins baleines

À Gorontalo, l’activité phare est de nager avec les requins baleines. La saison s’étend de novembre à avril mais en réalité, ils sont présents toute l’année. En effet, ils sont nourris par les locaux pour attirer les touristes. Il faut être conscient que le nourrissage perturbe la reproduction et les cycles migratoires des requins-baleines. Nous avons donc passé notre chemin puisque nous l’avions déjà fait en Australie et aux Philippines dans le respect total de l’animal.

Les requins-baleines se trouvent en bord de plage, à une vingtaine de mètres seulement mais il n’est pas possible d’y aller seul. Il faut payer 80k par personne, soit 5€.

Comment s’y rendre ? 

Depuis Wakai dans les îles Togian, il faut prendre un ferry direction Gorontalo. Il passe le lundi et le jeudi à 17h. Il est possible de réserver des cabines privées à l’avance via votre hébergement. En revanche, si vous souhaitez comme nous des couchettes sur le pont, il faudra venir à l’avance au port.

On peut acheter le billet économique en amont pour 65k (3,8€) à l’office et payer la différence une fois sur le bateau s’il reste de la place pour les couchettes (30k supplémentaires). Il y a des toilettes à bord et de quoi acheter des snacks mais prévoyez votre repas si vous souhaitez manger. L’arrivée se fait vers 6h le matin. 

Manado – Parc national de Tangkoko

Manado est le point de départ du parc national de Tangkoko. On a donc loué un scooter pour 85k (5€) à Vallery Rental. Il faut compter environ 1h30 pour s’y rendre. 

L’entrée dans le parc coûte 100k (6€) la semaine et 150k (8,8€) le week-end. À cela s’ajoute le prix du guide : 100k/150k (semaine/week-end) pour les tours de nuit et 200/250k (11,8 – 14,8€) pour les tours le matin

Je vous conseille de faire les deux tours dans la même journée sinon il faudra s’acquitter des frais d’entrée à nouveau. Si vous êtes un peu serrés niveau temps ou budget, le tour du matin se suffit à lui-même. On y voit tout sauf les tarentules et les scorpions. 

Les tours le matin durent entre 4 et 5h : de 5h45 le matin jusqu’à environ 10h. On peut voir des hornbills (de magnifiques toucans avec un bec jaune et une crête rouge), des martins-pêcheurs, des macaques noirs à fesses roses, des tarsiers et des couscous bear. Sulawesi abrite de nombreuses espèces endémiques. Par exemple, le guide nous a appris qu’il y a vingt-deux espèces de macaques dans le monde. Dix-huit se trouvent en Indonésie dont sept à Sulawesi.

Le soir, le tour dure environ 3h et commence vers 16h. On peut voir des tarsiers, des scorpions et des tarentules.

On a trouvé notre guide via l’hébergement Tangkoko Hill Homestay qui propose des chambres et une pension complète pour 550k (32,5€). Vous pouvez aussi le contacter sur IG : @stefenbee96.

Comment se rendre à Manado ? 

Pour aller de Gorontalo à Manado, on a pris une voiture partagée pour 1,2 million de roupies.

Bunaken, le paradis des tortues à Sulawesi

Bunaken est classé réserve de biosphère par l’UNESCO, ce qui en fait une destination prisée pour les amateurs de plongée. On a logé au 4 sisters divers où l’on a payé 850k (50€) les deux plongées. C’était d’ailleurs les moins chères de toutes nos plongées à travers le monde ! Nous avons fait les spots de Sachiko’s Point et Living Colors et on a vu de nombreuses tortues, des nudibranches et un requin pointe blanche de récif. Concernant l’hébergement, les chambres sont propres et spacieuses, et disposent de la clim (qu’il faut payer en supplément). En revanche, la nourriture était assez banale. Enfin, les moniteurs de plongée étaient sympas mais on ne recommande pas forcément pour les débutants car le matériel n’était pas de très bonne qualité.

Les activités principales sur l’île sont le snorkeling ou les balades dans le village. On vous conseille les spots de Likuan 1,2 et 3 pour nager parce qu’il y a beaucoup plus de tortues qu’ailleurs. Vous pouvez aussi longer le tombant entre Lorenzo’s Cottage et le ponton de 4 sisters. Ici, des dugongs sont parfois aperçus. La location du bateau à la journée coûte 450k (26,5€) à diviser entre les participants pour 2-3h de snorkeling.

On a bien aimé l’endroit mais sachez qu’il y a quand même pas mal de déchets à Bunaken.

Comment se rendre à Bunaken ? 

Depuis le port de Pelabuhan à Manado, le public boat passe à 14h tous les jours et coûte 50k/pers. Pour le retour, le bateau passe à 9h le matin. Le trajet dure une heure.

Conclusion de ce séjour à Sulawesi

Sulawesi a été pour moi un véritable coup de cœur. C’est le genre de voyage qui réunit tout ce que j’aime : un dépaysement culturel important avec les Torajas ; des paysages de folies allant des rizières aux plages paradisiaques ; une nature luxuriante et des animaux endémiques ; enfin, une population d’une gentillesse incroyable. Je rêve déjà d’y retourner pour visiter d’autres endroits comme les îles Banggai et Labengki.

En bref, j’espère que cet article t’aura aider à préparer ton voyage à Sulawesi, cette île encore préservée d’Indonésie. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser dans la section commentaire ou à m’écrire sur Instagram. À bientôt sur le site !

Voyage réalisé en septembre 2023

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